HAUNTER

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Lisa est décédée dans des circonstances inhabituelles, de même que tous les membres de sa famille, après qu'ils furent piégés dans leur propre maison. Devenu un esprit, Lisa va alors tenter de protéger une jeune fille qui vient habiter dans cette même bâtisse et qui risque de subir le même sort.

Vous l’aurez compris, Haunter est un film d’épouvante. J’ajouterai : réussi. On y retrouve les ingrédients classiques du genre, comme une maison hantée, une victime potentielle, des frayeurs à chaque bout de couloir et des effets visuels et sonores à faire sursauter le spectateur le plus aguerri. Et la réussite vient ici beaucoup, comme souvent au cinéma, de l’efficacité du metteur en scène. Pour Haunter, il se nomme Vincenzo Natali. L’homme qui a réalisé Cube et Cypher. Sans oublier Splice. C’est dire s’il connaît la musique.

Question interprètes, c’est à Abigail Breslin que Vincenzo Natali a confié le personnage principal de Haunter. Soit la jeune Lisa, revenue sous forme d’esprit, sur les lieux du crime, dans le but d’éviter à une autre adolescente de finir comme elle. Abigail Breslin, donc,  révélée dans Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris, et qui démontre ici qu’elle n’a rien à envier à Chloe Grace Moretz, Elle Fanning et autres actrices adolescentes qui à un moment ou un autre de leur très jeune carrière, empruntent temporairement la voie du cinéma horrifique. N’oublions pas cependant qu’elle sévissait d’ores et déjà dans le thriller à suspense de Brad Anderson The Call. Dans Haunter, elle a pour principal partenaire Stephen McHattie, vu dans Les Immortels de Tarsem Singh, et dans 2012 de Roland Emmerich.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA MAISON DU DIABLE (Ce film de Robert Wise raconte aussi une histoire de maison hantée.) ou encore UN JOUR SANS FIN (Dans ce film de Harold Ramis, le personnage principal vit également la même journée à répétition.).

Happy Birthday Sweet Sixteen, serait-on tenter de chanter, comme le faisait si bien Neil Sedaka souhaitant un joyeux anniversaire à sa petite chérie pour ses seize ans. Sauf que ladite chanson n’a, à priori, jamais eu de tendance horrifique, alors que Haunter auquel vous venez d’assister, oui. Et puis si vous avez d’une certaine manière eu le sentiment de revoir Un jour sans fin de Harold Ramis, mais en version esprit es-tu là, sachez que le réalisateur de Haunter, Vincenzo Natali, ne vous en voudra pas puisqu’il est le premier à revendiquer la filiation de son film par rapport à celui de Ramis, qu’il classe au panthéon des œuvres ayant marqué sa cinéphilie de leur sceau indélébile. Autre source d’influence avouée, La Maison du diable, de Robert Wise, The Haunting en anglais. Là aussi, l’hommage ne cache pas son nom, du moins tant qu’il ne prête pas à confusion avec le remake du film de Wise, tourné par Jan de Bont en 1999, sous le même titre anglais, et baptisé Hantise en français.

Vous avez aussi pu penser à Sixième sens de M. Night Shyamalan, ou à l’œuvre d’Alejandro Amenabar, Les Autres. En tout cas, Vincenzo Natali, lui, n’a pas échappé aux questions relatives à ces opus, lors des différentes rencontres qu’il a effectuées avec la presse à propos de Haunter. Et outre le fait de reconnaître les similitudes dont on lui parlait en chaque occasion, le cinéaste se défendait de posséder avec Haunter, un atout de taille que ses amis et néanmoins concurrents réalisateurs, n’avaient pas dans leurs manches. Et de nommer Abigail Breslin.

Vincenzo Natali ne tarit en effet pas d’éloges quant à sa jeune comédienne. Il estime avoir déniché en elle la perle rare sans laquelle Haunter ne serait pas ce qu’il est, et ce en dépit du travail appréciable et de très haute qualité artistique, effectué par tous les comédiens et techniciens qui y ont participé. Le naturel de Breslin ainsi que son niveau d’implication dans le tournage de toutes les séquences, même les plus difficiles, font d’elle, selon Natali, une actrice comme on en rencontre peu à chaque génération. Et de conclure : une Meryl Streep en devenir.

C'est avec appréhension que je me suis décidé à regarder ce D2D réalisé par le créateur du non moins controversé Cube. Trop de mystère tue le mystère.... Ça commence sur une fausse bonne idée d'un remake d'"Un jour sans fin" mis à la sauce fantomatique. Je ne suis ...

Honteusement resté inédit au cinéma, puisque en France, il suffit de débiter de la comédie pourrie au kilomètre pour avoir accès aux salles, Haunter porte indéniablement la patte très particulière de son réalisateur Vincenzo Natali. Si le premier argument de son intrigue ...

Whaputain! Completement flippant! Une orentation des films de fantome inedites, un suspens constant, une tension dingue dans ce film... Le film m'a balladé là ou il voulait et ça twist sur twist... Genial. De toute facon vincenzo natali est un genie... ...