INDEPENDENCE DAY

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Ça se saurait si Roland Emmerich, réalisateur allemand adopté par la grande Amérique, faisait dans la dentelle. Metteur en scène de bourrinades assumées, il a en 1996 frappé fort sur le box-office avec Independence Day.

C’est en gros l’histoire de la riposte des States contre l’invasion de gigantesques soucoupes volantes qui veulent détruire l’humanité pour en récupérer les ressources naturelles. Heureusement qu’ils sont là, les Américains.

Will Smith prend les commandes de ce gros blockbuster, aux impressionnantes prouesses pyrotechniques. On n’y va pas pour la finesse du scénario, mais pour le rollercoaster de sensations et d’images. Amusez-vous bien.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA GUERRE DES MONDES (L'autre grande référence du cinéma moderne en matière d'invasion extraterrestre !) ou encore BLADE RUNNER (Comme INDEPENDENCE DAY, BLADE RUNNER a connu une suite (INDEPENDENCE DAY : RESURGENCE d'un côté, BLADE RUNNER 2049 de l'autre) plusieurs décennies après sa sortie en salles.).

Sorti aux États-Unis le 3 juillet 1996, soit la veille du « 4th of July » – jour de l’indépendance américaine –, le film de Roland Emmerich a été accueilli avec une relative bienveillance par une partie de la critique US qui loue ses prouesses techniques et sa manière assez imaginative de réinventer le film catastrophe. En France, on souligne davantage sa bêtise et sa manière de recycler sans génie les grands classiques de la science-fiction. Peu importe, c’est le plus gros succès commercial de 1996, raflant plus de 817 millions de dollars dans le monde, battant à plate couture les autres blockbusters de l’année comme Twister ou Mission : Impossible.

Le film doit beaucoup au Français Patrick Tatopoulos qui était non seulement production designer sur Independence Day mais également concepteur des extraterrestres. C’était alors la deuxième fois qu’il collaborait avec Roland Emmerich puisqu’il avait déjà travaillé au même poste sur Stargate deux ans auparavant. Plus tard, l’artiste et le réalisateur se retrouveront sur Godzilla, The Patriot, 2012 et 10000. Tatopoulos est l’un des superviseurs des effets spéciaux et visuels les plus courus d’Hollywood. Il a même réalisé un film en 2009, Underworld 3, le soulèvement des Lycans.

En 2011, Roland Emmerich évoquait deux suites potentielles à Independence Day, toujours avec Will Smith en tête d’affiche, afin que le tout forme une trilogie, des films qu’il tournerait l’un à la suite de l’autre. Mais trois ans plus tard, ce n’étaient plus deux longs métrages à qui la Fox donna le feu vert mais un seul, Independence Day : Resurgence. Probablement usé par l’attente et peu excité à l’idée de reprendre un rôle vieux de deux décennies, Will Smith a refusé de rempiler pour ce sequel. En revanche Bill Pullman et Jeff Goldblum, eux, sont bel et bien de la fête. Le film est sorti en juin 2016 aux Etats-Unis, 20 ans après la sortie de l’original.

Alors oui, j'ai ose mettre 8 a Independence Day. Non, je ne suis pas un heretique! Non je ne me suis pas trompe en mettant la note. Non je ne suis pas completement stupide (quoique...) Alors pourquoi? pourquoi mettre autant a ce film? Bah juste parce qu'il est totalement culte ...

Roland Emmerich est un génie. il a su convaincre l'Amérique qu'il était lui même américain. revers de la médaille, son cinéma kitchissime a du mal à trouver de la crédibilité dans la vieille Europe. et pourtant, il est de ces auteurs méconnus qui au long de leur carrière ...

Il faut pas déconner. Ce film devrait être reconnu comme le prototype du nanar à gros (énorme, phallique) budget, tellement il regorge de scènes absolument cultes. Il est absolument impensable d'apprécier un film pour ses défauts si on n'a pas vu Independance Day. Peu importe ...