30 JOURS DE NUIT

en VOD

Qui connaît ou se passionne pour la figure du vampire sait retracer ses origines littéraires chez Bram Stoker (Dracula), ainsi que ses occurrences les plus marquantes au cinéma (Nosferatu, le Dracula de Coppola, Twilight…) et en déduit une chose : la figure du vampire représente certes un danger, mais sa nature complexe se teinte aussi souvent de romantisme et de mélancolie. Rien de tout ceci dans 30 jours de nuit, qui fait la part belle aux monstres, tels que Lovecraft les imaginait dans ses récits les plus sombres. Anthropoïdes, les vampires du film n’ont que la vague apparence d’un être humain : ils sont monstrueux, sauvages, adeptes d’une violence inouïe et porteurs de désespoir. Une vision sombre du mythe au service du survival horror.

Adaptation de la série de comics éponyme, 30 jours de nuit reste fidèle à son matériau initial grâce à la présence au scénario du film de Steve Niels, qui est le créateur d’un concept dont Hollywood ne voulait pas. Auteur de comics, scénariste de films, Steve Niels a tenté de vendre son scénario avec ses vampires en Alaska sans succès, jugé pas assez commercial. Désireux de ne pas laisser mourir son histoire, il en a fait, accompagné au dessin par Ben Templesmith et Bill Sienkiewicz, un comics à l’ambiance terrifiante qui suite à l’enthousiasme du public a finalement trouvé par des moyens détournés le chemin du cinéma.

Climat extrêmement froid, soleil absent pendant trente jours et neige omniprésente sont les caractéristiques de la ville de Barrow dans 30 jours de nuit, ville qui existe vraiment et qui a changé de nom en 2016 pour devenir Utqiaġvik, son nom en langue inupiaq, une langue inuite. Contrairement à la fiction, Utqiaġvik, qui est la ville la plus septentrionale de l’Alaska ne connaît pas l’obscurité totale pendant trente jours entiers ; en revanche, le soleil ne s’y lève jamais tout à fait durant soixante-cinq jours, laissant aux habitants seulement quelques heures de soleil quotidiennes. Si l’action de 30 jours de nuit se déroule là-bas, s’inspirant de cet endroit unique au monde, l’équipe du film n’y a jamais mis les pieds, puisque la ville, ses alentours et ses mystères ont été entièrement reconstitués en Nouvelle-Zélande.

Climat extrêmement froid, soleil absent pendant trente jours et neige omniprésente sont les caractéristiques de la ville de Barrow dans 30 jours de nuit, ville qui existe vraiment et qui a changé de nom en 2016 pour devenir Utqiaġvik, son nom en langue inupiaq, une langue inuite. Contrairement à la fiction, Utqiaġvik, qui est la ville la plus septentrionale de l’Alaska ne connaît pas l’obscurité totale pendant trente jours entiers ; en revanche, le soleil ne s’y lève jamais tout à fait durant soixante-cinq jours, laissant aux habitants seulement quelques heures de soleil quotidiennes. Si l’action de 30 jours de nuit se déroule là-bas, s’inspirant de cet endroit unique au monde, l’équipe du film n’y a jamais mis les pieds, puisque la ville, ses alentours et ses mystères ont été entièrement reconstitués en Nouvelle-Zélande.

Comme l'a dit le poète avec cette justesse qui caractérise les gens qu'effleure une grâce qu'on qualifiera de divine, la nuit n'est jamais totale, quelque part brille un phare. Et moi, d'ajouter, que quand c'est pas un phare, ça peut être un écran LSD (ou LCD) qui jamais ...

Produit entre autres par Sam Raimi et Robert Tapert, 30 Days of Night est l'adaptation de la série de comic-books imaginée en 2002 par Steve Niles et Ben Templesmith. Alors que les midinettes du monde entier se pâment devant les histoires d'amour de vampires brillants au soleil ...

...d'une nuit sombre. D'une nuit glauque. D'une nuit macabre. Mais belle et bien d'une seule nuit ! C'est l'impression que j'ai eue en finissant ce film. Ils sont passés où les 29 autres jours de nuit ? Le concept de 30 jours de nuit est astucieux mais absolument pas exploité. ...