65 - LA TERRE D'AVANT

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C’est parfois le problème avec les voyages : on pense partir pour une destination précise mais en chemin, des aléas petits ou énormes se dressent sur votre chemin et donnent une toute autre dimension au périple de départ. Bon, d’accord, dans « 65 : la Terre d’avant », on est dans le registre du gros aléa. Gigantesque même...  

Mills, sa femme Alya et leur fille Nevine quittent leur planète pour une mission d’exploration spatiale quand, après avoir croisé un champ d’astéroïdes, leur vaisseau s’écrase sur une planète inconnue. Pensant être le seul survivant, Mills va explorer les lieux, aidé par une mystérieuse petite fille, découvrir des créatures sauvages redoutables et une nature hostile : celle de notre bonne vieille Terre il y a 65 millions d’années !  

Voilà un film de science-fiction comme on les aime : spectaculaire, beau, haletant, qui n’est pas sans rappeler ces productions des années 50 et 60 où les dinosaures côtoyaient les humains... Au générique, c’est Adam Driver qui endosse le rôle du héros intrépide au grand cœur. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA PLANETE DES SINGES (Que serait la Terre si l'Homme n'y existait pas encore ou n'y avait plus sa place ? Ces deux visions d'un autre monde donnent la chair de poule...) ou encore VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE (Quand l'être humain se retrouve face à des créatures qu'il croyait disparues, le choc peut être brutal !).

« 65 : la Terre d’avant » nous propose une vision de notre planète que nous étions réduits jusqu’ici à seulement imaginer. Cette époque très lointaine où des animaux fantastiques, réduits aujourd’hui à l’état d’ossements que le temps nous permet de découvrir dans le sol, régnaient en maîtres, l’Homme étant encore dans les limbes de l’Histoire du monde... Le cinéma s’est souvent demandé à quoi pouvait bien ressembler cette petite boule bleue perdue dans l’univers sans notre présence. C’est le cas de la fameuse « Planète des singes » qui, dès 1968, imagine qu’un astronaute américain, Charlton Heston, amerrit sur une planète mystérieuse et désertique, peuplée de singes dotés de la parole, créateurs de leur propre civilisation. Les rôles étant inversés, les humains sont traités comme des animaux sauvages dans ce monde-là, le héros découvrant effaré qu’il s’agit en fait de sa planète Terre, deux mille années après son départ ! Fresque SF sur la violence de l’espèce humaine, les ravages de la guerre et la différence, « La planète des signes » réhabilitera le film d’anticipation et génèrera huit suites à ce jour, dont une dernière trilogie qui explore les origines de la prise de pouvoir des singes. 

Puisque l’on parle des productions plus anciennes, revoyons aussi « La planète interdite » en 1956, qui imagine l’arrivée d’une mission de sauvetage sur la planète Altaïr pour tenter de retrouver un précédent équipage terrien. Un robot nommé Robbie et des monstres nocturnes vont considérablement compliquer les choses !  

Et puis n’oublions pas les Terres alternatives, très répandues dans l’univers Marvel grâce au multiverse, sur lesquelles vous risquez à tout moment d’échouer en regardant « Everything, everywhere and all at once » avec Michelle Yeoh, « Cohérence » et autres « Star Trek » qui prennent un malin plaisir à emprunter les trous noirs pour s’immiscer dans des contrées bien peu hospitalières. 

Après un terrible crash sur une planète inconnue, le pilote Mills découvre rapidement qu’il a en réalité échoué sur Terre… il y a 65 millions d’années. Pour réussir leur unique chance de sauvetage, Mills et Koa l’unique autre survivante du crash, doivent se frayer ...

Joli film que j'ai découvert un peu comme j'ai découvert Matrix dans les années 2000. C'est de la science-fiction qui appelle des questions existentielles, notamment en rapport avec ce qui nous fait agir, nos origines et le rapport de l'individu avec la famille.Dit ...

Un film de science-fiction, mais qui se déroule à l’ère préhistorique, complètement antinomique me direz-vous, ce qui est évidemment le cas, pourtant, je dois admettre que ça fonctionne plutôt bien, même si c’est effectivement peu vraisemblable, on passe rapidement ...