BLACK BUTTERFLY

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Remake du téléfilm français de 2008 Papillon noir de Christian Faure, Black Butterfly met en scène Antonio Banderas, Jonathan Rhys Meyer et Piper Perabo dans un thriller tendu sur fond de duo machiavélique et de whodunit paranoïaque.

Dans le film, un écrivain en mal d’inspiration invite chez lui un vagabond qui lui a rendu un fier service alors qu’il allait se faire casser la figure dans un bar. Mais très vite un drôle de jeu de dupes va se mettre en place entre les deux hommes. Surtout qu’un tueur en série, surnommé le Roadside Killer est en train de sévir dans la région.

Sur une variation de Misery, Brian Goodman, qui avait déjà réalisé Boston Streets avec Mark Ruffallo et Ethan Hawke, dirige ici un thriller tendu et oppressant. Le tout tourné en Italie alors que l’intrigue est censée se passer aux Etats-Unis. C’est aussi ça la magie du cinéma.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MISERY DE ROB REINER (Dans les deux films, des écrivains sont isolés avec de curieux personnages) ou encore SHINING DE STANLEY KUBRICK (Pour la scène de la machine à écrire et pour la sensation d'isolement).

En 2008 était diffusé sur TF1 un thriller réunissant Eric Cantona et Stéphane Freiss. L’intrigue de Papillon Noir de Christian Faure se déroulait dans le Vercors et s’intéressait à un scénariste à bout de souffle pris au piège par un homme au passé confus. Reprenant presque à la virgule près le script d’Hervé Korian, à l’exception du lieu, qui est devenu le Colorado, et du métier du protagoniste, devenu romancier dans le remake américain, cette nouvelle version réunit Antonio Banderas et Jonathan Rhys Meyer dans les rôles principaux. Un léger changement de dernière minute car à l’origine, le personnage de Paul Lopez devait être joué par Nicolas Cage qui a finalement dû céder sa place.

A l’instar de plusieurs stars du cinéma des années 80-90, telles que Mel Gibson ou Liam Neeson, Antonio Banderas, la cinquantaine bien entamée au moment du tournage, devient un héros de la série B. Après des passages parmi le testotéroné Expendables ou le futuriste Automata, le comédien est ici dans un thriller frôlant le huis clos au twist final aussi inattendu que déconcertant. Le tout avec des références cinématographiques plutôt imposantes citant allègrement Misery et Piège mortel mais aussi Shining, dans une scène de machine à écrire où le romancier répète à l’envie une phrase pour tromper son syndrome de la page blanche.

Brian Goodman, le réalisateur, est avant tout identifié en tant que comédien. Il a notamment été vu dans Fast and Furious : Tokyo Drift mais aussi dans trois épisodes de la série Lost ou encore dans un rôle récurrent pour la série policière Rizzoli & Isles. Mais ce n’est pas la première fois que ce dernier passe derrière la caméra. Il l’avait déjà fait en 2008 avec Boston Streets, film qu’il avait coécrit avec Donnie Wahlberg, frère de Mark. Le film suivait déjà une dynamique similaire mettant en avant deux personnages masculins et un personnage féminin semblant servir d’intermédiaire. Des personnages souvent sous tension et flirtant régulièrement avec la criminalité, faisant ainsi écho au passé de Brian Goodman qui comprend vols, trafic de drogues et passage par la case prison. Belle rédemption.

Attention ! Pour voir ce film, mettre votre portable sur mode avion, coupez le téléphone, préparez d'avance à boire et à manger pour ne plus à devoir bouger de l'écran. À noter que je ne suis pas du tout fan du jeu quelconque de Banderas en général. Mais là, pfiouuuu! Ce ...

Lorsque j’ai vu le film, je ne me suis pas rendu compte du fait que c’est un téléfilm tant il se déroule bien. Il est bien filmé, les acteurs jouent assez bien, et l’histoire n’est pas trop mauvaise. Je pense qu’il est possible de décomposer le film en quatre parties ...