CHARLIE'S ANGELS

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A la suite des deux adaptations pour le cinéma de la série télé des années 70, Elisabeth Banks s’est investie dans cette suite en tant que productrice, scénariste, réalisatrice et interprète. Une de ses principales ambitions consistait à actualiser la formule originale pour lui donner un angle féministe dans l’air du temps.

L’histoire démarre avec l’invention d’une chercheuse, qui a mis au point un système permettant de fournir de l’énergie gratuitement et sans polluer, mais dont le seul défaut est d’être possiblement détourné pour tuer des gens. Avec l’aide de la nouvelle génération de détectives internationales de l’agence Townsend, elle va essayer d’empêcher son invention de tomber entre de mauvaises mains.

Prenant modèle sur les principaux films du genre, notamment James Bond, Jason Bourne et Mission impossible, Elisabeth Banks livre un film d’aventures divertissant mais qui ne perd jamais de vue son message féministe. Dans le rôle d’une espionne anticonformiste, Kristen Stewart sort du lot en poussant son personnage un peu au-delà des limites attendues, et elle apporte au film une touche de spontanéité bienvenue.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MISSION : IMPOSSIBLE (Une équipe de professionnels intervient dans le monde entier pour empêcher des criminels de nuire.) ou encore OCEAN'S 8 (Un groupe de filles se rassemble pour faire comme dans Ocean's 11.).

En réactualisant la franchise de Charlie’s angels, Elisabeth Banks l’a conçu davantage comme une continuation qu’un redémarrage, même si les personnages sont nouveaux et les interprètes différentes. Le film reste fidèle à l’esprit de la série originelle et des films qui en ont été adaptés. Tout remonte à l’année 1976, lorsqu’un nommé Charles Townsend a choisi 3 femmes à l’école de police pour en faire des détectives privées. Son agence a grandi au cours des 40 années suivantes et a ouvert des succursales dans le monde entier. L’apparition au générique de fin de Jaclyn Smith qui se révèle être le Charlie originel est un clin d’œil à la série.

Le fait que les cadres s’appellent Bosley est inspiré par le refus par Bill Murray de reprendre son rôle dans le second film. Il a été remplacé par Bernie Mac, et le scénario en a fait des demi-frères, mais le nom est resté. Elisabeth Banks a étendu l’idée pour faire du nom une sorte de grade, qui désigne un chef de groupe. Les scènes d’action ont été conçues en tenant compte du fait que les filles devaient se battre de façon plus réfléchie, en mettant à profit leurs avantages, l’un d’eux venant du fait que leurs adversaires masculins ont toujours tendance à les sous-estimer. 

Une autre approche consistait à limiter au maximum l’utilisation des armes, soit en esquivant les confrontations, soit en trouvant des solutions alternatives. L’apprentissage des techniques de self-défense leur a enseigné à privilégier les coups de pieds ainsi que les coups de coude, beaucoup plus efficaces que les poings. Elisabeth Banks a appris de Pitch Perfect, son premier film en tant que réalisatrice, que l’histoire ne se limitait pas aux personnages, et qu’il fallait inventer tout un monde autour d’elles. S’inspirant de cette expérience, elle a élaboré un contexte très détaillé autour des anges de Charlie, et elle a accumulé tellement de matériel qu’elle a alors de quoi faire une suite.

Si on se penche sur les notes, vu un peu partout sur la toile, on a vraiment l'impression que le film est une bouse complète.Profitant d'une diffusion télé, (je précise que je ne regarde JAMAIS la télé habituellement), je suis tombé par hasard sur le film qui commençait ...

Décidément la série « Charlie et ses drôles de dames » a un capital cinématographique évident au vu de la réussite indéniable de cette nouvelle mouture. Pourtant on les compte sur les doigts d’une main les passages réussis de séries de la petite lucarne au grand écran. ...

Bon, je vais pas vous mentir, si j'ai vu ce film 4 fois c'est pour Kristen Stewart et Naomi Scott (avec la découverte d' Ella Balinska et en bonus Noah Centineo). Il y a une haine envers ce film que je ne saurais comprendre (enfin peut être un peu, j'y reviens plus tard, patience ...