COEURS PURS

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Le cinéma italien, dans les années 2010, ne se résume pas aux fresques lyriques, barrées ou poétiques de Paolo Sorrentino, Matteo Garrone et Luca Guadagnino. Une nouvelle scène, plus urbaine, plus engagée, prend alors le pouvoir. Comme Roberto de Paolis avec Cœurs purs.

À Rome, Stefano, 25 ans, un prolo aux mauvaises fréquentations, tombe amoureux d’Agnese, à peine majeure, surprotégée par sa mère qui la veut vierge jusqu’au mariage. Un amour réciproque mais n’est-il pas déjà condamné. 

Dans une Italie à cran, déchirée entre l’Église et le crime, la tradition et la modernité, tiraillée entre la compassion et le repli, cette histoire d’amour passionnelle prend des atours de manifeste politique. Magnifique.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA VIE D'ADELE (Le chef-d'oeuvre contemporain de la passion amoureuse et adolescente.) ou encore A CIAMBRA (L'autre grand film du renouveau du cinéma italien, réalisé, lui, par Jonas Carpignano).

Cœurs purs est le premier long métrage de Roberto de Paolis, qui avant cela avait réalisé seulement deux courts métrages, Bassa Marea en 2010 et Alice en 2011, tous deux présentés à la Mostra de Venise. Il a étudié à la London International Film School et a travaillé comme photographe et vidéaste. Il a notamment exposé à Milan, Paris, Berlin, Dublin et New York. 

L’avant-première mondiale de Cœurs purs a eu lieu à Cannes, puisque le film a été retenu pour la Quinzaine des réalisateurs en 2017. Il était projeté aux côtés notamment de Jonas Carpignano et son A Ciambra, autre symbole d’un cinéma italien moderne en plein essor. Face à eux, la sélection comptait des titres forts comme The Rider de Chloé Zhao, The Florida Project de Sean Baker, Patti Cake$ de Geremy Jasper ou encore I Am not a witch de Rungano Nyoni.

Selene Caramazza s’est préparée au rôle d’Agnese en restant 4 mois au sein d’une communauté religieuse. « J’ai recommencé à lire L’Evangile et La Bible, dit-elle, je n’avais pas envie de simuler la foi, je voulais quelque chose de sincère. J’ai pensé que je commençais à m’en imprégner quand j’ai ressenti une sorte de jalousie positive, d’envie, à l’égard des autres membres de la communauté. » Quant à Simone Liberati, il confie avoir passé du temps à Tor Sapienza, dans la banlieue de Rome sous tension à cause de la présence de camps roms. Il explique : « J’ai fréquenté un bon nombre de jeunes afin de rester le plus possible au contact d’une réalité pour moi encore assez inconnue. »

Cela fait plus de 4h que le film est terminé et que je suis rentré pourtant je ne cesse d’y penser .D’ailleurs je ne pense pas que cette critique soit très objective et organisé - oui à 02h du matin la fatigue commence à se faire ressentir . Tout d’abord parce que c’est ...

"Coeurs purs" commence et se termine par la course effrénée et tendue de Stefano, le jeune héros de ce film au réalisme social bien ancré. Une tension qui ne s'apaisera jamais tout à fait tant l'univers dans lequel notre jeune héros évolue, est terne, fermé, presque désespéré. Roberto ...

CUORI PURI (13,8) (Roberto De Paolis, ITA, 2017, 115min) : Une chronique réaliste amoureuse et sociale entre un marginal gardien de parking à proximité d’un camp de Roms et une jeune fille très pieuse dans la Rome d'aujourd'hui. Roberto de Paolis conte une romance entre ...