EVERLY

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On a vu Salma Hayek à Cannes 2015 en train de dévorer à pleines dents le cœur d’un monstre marin dans Tale of Tales. En reine des vampires, la sublime et sexy Santanico Pandemonium, suçant le sang de Quentin Tarantino dans Une nuit en enfer. En chef impitoyable d’un cartel mexicain dans Savages d’Oliver Stone. Ou en peintre bisexuelle à gros sourcils dans Frida.

Dans le premier plan d’Everly, Salma Hayek apparaît intégralement nue, le dos entièrement recouvert d’un tatouage japonais. Enfermée dans un appartement, elle abat une demi-douzaine de yakuzas. Elle reçoit alors un appel du mystérieux Taïko qui menace de tuer sa mère et sa fille. Elle va tenter de résister aux assauts incessants d’adversaires aussi divers que variés. 

Avec un revolver, une arme d’assaut, un fusil à pompe, un sabre, une grenade ou à mains nues, Salma Hayek correctionne, dynamite, ventile, éparpille façon puzzle des dizaines de caïds japonais, de prostituées hystériques et même (horreur !!) un… chien. Bourré de répliques hilarantes et de plans ultragores, ce huis clos, hommage au cinéma Grindhouse, navigue entre Tarantino période Kill Bill et des productions Luc Besson comme  Nikita ou Colombiana.  

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ASSAUT (Huis clos et lutte à mort) ou encore DIE HARD (Toute l'action y est dans un immeuble, ici dans un appartement.).

Tourné intégralement dans les studios Pink's de Belgrade en Serbie, Everly est un écrin pour Salma Hayek qui se voit offrir un festival de répliques hilarantes et de séquences de baston. Pourtant, à l’origine, son rôle de prostituée prise au piège d’un appartement était prévu pour la ravissante Kate Hudson, héroïne diaphane de Presque célèbre qui a abandonné le projet quelques jours avant le début du tournage.

Fille d’un homme d'affaires libanais et d’une chanteuse italienne, Salma Hayek arrive à Mexico à 18 ans. Elle décroche des rôles dans les telenovelas à succès, empoche un Sept d'or local et se retrouve dans l’aventure Desperado, le western moderne et sanglant de Robert Rodriguez. Suite au succès inattendu du film, elle écrit la nouvelle partie de sa carrière à Hollywood et va enchaîner les rôles : Bandidas, avec Penelope Cruz, Wild Wild West, la version ciné des Mystères de l’Ouest, Frida, qu’elle a produit, où encore Le Chat potté pour lequel elle prête sa voix féline à la charmante mais redoutable Kitty. 

Nue, en petite culotte, en débardeur ou dans une robe blanche virginale, Salma Hayek est de toutes les scènes d’Everly, jeu de massacre dans le huis clos d’un appartement. Parmi ses influences, le jeune réalisateur Joe Lynch cite Assaut, film de 1976 signé John Carpenter qui a redéfini les codes du film d’action et Die hard de John McTiernnan. «J’ai voulu faire un Die hard dans une seule pièce, assure le metteur en scène, un roller coster infernal de 90 minutes. Salma a été très courageuse, très professionnelle. Tous les jours, elle nous disait que c’était dingue, mais elle nous a fait confiance».

Blessée par balle, à coups de couteau, de sabre, à l’acide, mordue par un chien, Salma Hayek a avoué que sa scène la plus difficile a été celle où elle se retrouve enfermée dans une cage, torturée par le personnage nommé «le Sadique». «Les cris, les pleurs, la nervosité, c’était vraiment Salma en train de craquer», assure son réalisateur. 

Everly est un film assez fou, relativement proche d'un huis-clos de Tarentino, oscillant entre action vénère et burlesque. L'avant et l'après film sont laissés à l'imagination du spectateur, le reste du scénario est peu intéressant mais ne constitue de toutes façons pas ...

Apres Keanu Reeves dans John Wick c’est à une autre actrice culte Salma Hayek d’être la vedette d’ un film d’action hyper-stylisé qui la voient affronter une armée de tueurs. Retranchée dans son appartement la star mexicaine doit faire face aux assassins envoyé ...

Et dire qu'on se plaint des repas de Noël avec la belle famille... Pour le coup, on peut se dire qu'il y'a pire comme Noël. Sinon, j'ai trouvé ce film très accrocheur, une version en huit clos des "Kill Bill" de Quentin Tarantino avec tout de même un peu moins de moyen je ...