Feux rouges

FEUX ROUGES
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Name: Feux rouges (2004)
Released: 2004
Duration: 102mn
Cast: Carole Bouquet, Charline Paul, Jean-Pierre Darroussin, Jean-Pierre Gos, Vincent Deniard

De
Cédric Kahn
2004
102 mn

Ce film n’est pas disponible

DANS LE MÊME GENRE

Cédric Kahn

2004

102 mn

Un couple part chercher ses enfants à la fin de leur colonie de vacances. Rien de particulier. Si ce n’est que Antoine a un peu bu. Et que la chaleur et les bouchons aidant, il boit encore. Et un peu trop. Hélène s’en inquiète et c’est l’étincelle qui met le feu aux poudres. Il se sent rabaissé par sa femme. La dispute de couple qui suit est étonnamment violente et Hélène...

Ce film n’est pas disponible

DANS LE MÊME GENRE

Drame
France
Tous publics
VF - HD

Réalisé par

Cédric Kahn

Avec

1 MIN AVANT

2 MIN APRÈS

LES AVIS SENS CRITIQUE

Les + de filmo

1 MIN AVANT

Vous allez retrouver dans Feux rouges un condensé du cinéma de Cédric Kahn. Dans Bar des rails et Trop de bonheur, il s’attachait à peindre la confusion des sentiments, et une certaine forme anodine du désespoir. Dans Roberto Succo, en compétition à Cannes en 2001, il suivait les traces d’un fou criminel, l’accompagnant longuement en voiture. Et dans L’Ennui, il adoptait une forme stylisée, s’éloignant du réalisme pour mieux valoriser le roman de Moravia. Peinture intime, serial killer, distance stylistique : tous ces ingrédients sont présents dans Feux rouges.

Quant à la voiture, elle devient un rouage essentiel à la narration. La route, élément clef de l’univers cinématographique, offre habituellement un décor ouvert, infini ; le road movie, genre à part entière, étant souvent propice aux parcours initiatiques, à la découverte des autres ou de soi.

A l’inverse, la voiture s’impose comme un cadre moderne de huis clos, contraignant le chauffeur à se confronter à ses passagers. Elle favorise également les parcours initiatiques, mais les ancre dans un registre beaucoup plus immédiat et violent. En voiture !

Dans le même genre vous pouvez trouver COLLATERAL (MICHAEL MANN, USA-2004) ou encore DRÔLE D’ENDROIT POUR UNE RENCONTRE (FRANÇOIS DUPEYRON, FRANCE-1988) .

Jean-Christophe Berjon

CHRONIQUEUR

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2 MIN APRÈS

Jean-Pierre Darroussin est aujourd’hui l’un des acteurs chouchoux du cinéma français. De film en film, il a su déployer tendresse et humour au point de conquérir le cœur des spectateurs comme le ferait un ami. L’amitié est, du reste, souvent au centre de ses films, des histoires “de bandes”. Qu’il s’agisse de celle de baba-cools de Mes meilleurs copains ou de celle d’éternels adolescents du Cœur des hommes.

Ces bandes de copains ne figurent pas uniquement dans les intrigues de ses films, mais sont aussi au cœur du processus artistique qui les a fait naître. C’est vrai pour la troupe des Bacri-Jaoui (qu’il a accompagnés sur scène comme à l’écran) ou celle de Robert Guédiguian, qui décline à l’infini les possibilités de son trio d’acteurs fétiches. Dans tous ces cas, ce qui fait la marque de fabrique de Darroussin c’est sa permanente sympathie. Pour la première fois, Cédric Kahn, le rend presque antipathique. Parce que son personnage se referme sur lui-même, devient agressif, l’alcool et le manque de confiance aidant. Même lorsqu’il avait joué les durs (dans Le Poulpe), le public était nécessairement du côté de Dada, comme l’appellent ses copains. Ici, on ne l’approuve pas, on se désolidarise de ses états d’âme.

De la même façon, l’écriture de Georges Simenon, l’un des auteurs francophones les plus populaires et les plus adaptés à l’écran (petit ou grand), est garante d’une narration plaisante nourrie de petits détails humanistes, d’un style direct et profondément confortable. Amateur de contre-pieds, Kahn maintient à l’inverse le récit de Simenon constamment au bord de la rupture. En dématérialisant les images de l’extérieur du véhicule, il donne à cette nuit de galère de troublants accents de délire introspectif et d’irréalité.

Jean-Christophe Berjon

CHRONIQUEUR

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LES AVIS SENS CRITIQUE

Ici pas de pignolades poelvordiennes ni de pets youniens, mais de la route et des frissons au fil de ce polar hitchcockien où comme dans tout bon film français, au final, il ne s'est pas passé grand chose. Aussi intimiste que réellement flippant, ce road movie de Cédric Kahn ...

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