FRÈRES DU DÉSERT

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Fable initiatique, le film dépeint l’évolution d’un gamin des sables entre deux âges qui, détestant l’école, va trouver dans l’amour qu’il porte à cet animal à bosse, un sens à donner à sa vie naissante. Téhu, le dromadaire orphelin, ne lui facilite pas toujours la tâche comme on le verra, mais sa grande espièglerie facilite vite leur relation.

Récit d’aventures, Zodi et Téhu ne lésine pas sur les péripéties : le gamin à la détermination monstre va devoir échapper au braconnier qui veut s’approprier son chameau de courses à des fins mercantiles, affronter une tempête de sable, risquer sa vie sur un lac salé, jusqu’à atteindre Abou Dabi aux Emirats arabes unis, où a lieu la course de dromadaires la plus préstigieuse au monde. Et que Zodi entend remporter, avec la complicité de la vétérinaire qui avait décelé le talent de Téhu. Laissez-vous embarquer dans des sables sincèrement émouvants. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE LOUP ET LE LION (2021) (Un autre exemple d'amitié entre un enfant et des animaux sauvages appelés à s'entendre.) ou encore HUMP (2018) (Dans ce film d'animation un jeune chameau traverse le désert dans l'espoir de retrouver son propriétaire et ami, un enfant bédouin...).

Éric Barbier, passé par la pub où il fut occasionnellement l’assistant de Tony Scott, est un cinéaste intéressant dont la carrière avait commencé en 1991 avec Le Brasier, récompensé du prestigieux Prix Jean Vigo, mais injustement boudé lors de sa sortie en salles. Par la suite, c’est en signant des thrillers comme Le Serpent et Le Dernier diamant qu’il se distingue. Des films pour le public. Entre deux, on trouve le très beau La promesse de l’aube, ainsi que Toreros, un drame humain avec Olivier Martinez, inspiré par l’amour de Barbier pour l’univers de la corrida. 

A l’origine du Zodi et Téhu, on trouve son copain de promotion de l’IDHEC - devenu la FEMIS) Farid Lahouassa, dont le nom est associé entre beaucoup d’autres au premier film de Cédric Klapisch (Le Péril jeune), mais aussi au succès que fut La vérité si je mens ! à la fin des années 90. "Je rêvais depuis longtemps de faire un film pour la jeunesse. C’est comme revenir à l’origine de son amour du cinéma", confie le réalisateur. "C’est être à nouveau impressionné par la solennité du moment où les lumières s’éteignent ; redécouvrir sur grand écran la poésie et l’onirisme de mondes inconnus ; et retrouver la force des histoires qui nous plongent dans un univers où le rêve et la magie ont encore une place centrale." 

Eric Barbier a trouvé la solution pour changer notre univers.Aller nous promener dans le désert....il fallait y penser!C'est beau, sensible, bien joué, avec des acteurs bons et concernés, au total un bon film de vacances, vos enfants et vous peut être découvriront que ...