HELLRAISER 1 LE PACTE

en VOD

Au milieu des années 80, le cinéma d’horreur était majoritairement représenté par les films à formule comme Freddy qui visait un public d’adolescents friands d’autodérision. Lorsque Clive Barker est arrivé avec l’adaptation d’une de ses propres nouvelles qui traitait l’horreur avec respect et sérieux, il a complètement renouvelé le genre en relevant le niveau pour le mettre à la portée d’un public plus adulte et exigeant.

L’histoire raconte comment un personnage ouvre par hasard un portail sur une autre dimension, où la douleur est indissociable du plaisir, mais où des créatures sinistres menacent le monde réel.

Compte tenu du budget limité et de l’inexpérience de Clive Barker, le film est une réussite impressionnante. Le mérite en revient principalement au script, osé et novateur, tandis que la mise en scène minimaliste est compensée par une excellente interprétation, une photo solennelle, et une BO majestueuse signée Christopher Young qui avait déjà composé pour La revanche de Freddy et L’invasion vient de Mars. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver EVIL DEAD (Un livre ouvre un portail sur un monde parallèle.) ou encore CORALINE (Une nouvelle arrivante découvre dans sa maison l'entrée d'un monde parallèle.).

Au milieu des années 80, Clive Barker était un jeune scénariste en pleine ascension, mais comme il n’était pas satisfait des adaptations cinématographiques de deux de ses scripts, Transmutations et Rawhead Rex, il a décidé de passer lui-même à la réalisation d’une de ses nouvelles intitulée The Hellbound heart. Le reste est de l’histoire. Tourné pour 1 million de dollars, son film Hellraiser le pacte en rapportera 20 fois plus. L’univers ainsi créé donnera lieu à neuf autres films. Lui-même tournera trois autres longs métrages, dont Cabal et le maître des illusions, tout en continuant à écrire avec succès.

L’une des trouvailles les plus distinctives de Hellraiser est représentée par les cénobites, sorte de prêtres de la douleur qui peuplent l’univers parallèle. Barker, qui dessine avec un sens visuel très développé, s’est inspiré pour leur apparence de la mode punk, de l’imagerie catholique et de ses visites dans les clubs SM de New York et d’Amsterdam. Quant à leur chef, connu sous le nom de Pinhead, à cause de son visage percé d'épingles, il est inspiré de fétiches africains. Le personnage est incarné par l’acteur Doug Bradley, qui devait subir 6 heures de maquillage avant d’être prêt à tourner. A l’origine, Bradley avait le choix entre jouer un porteur de matelas ou le chef des cénobites. Il a longtemps hésité parce que pour son premier rôle au cinéma, il pensait qu’il valait mieux jouer à visage découvert et il a failli refuser le rôle du cénobite.  Il est devenu un des personnages les plus emblématiques de la série.

Le film est tourné en Angleterre, mais le studio New world pensait pouvoir vendre le film plus facilement s’il avait l’air d’être situé aux Etats-Unis. C’est pourquoi beaucoup des acteurs anglais ont été doublés par des Américains. A propos de son inexpérience, Clive Barker raconte qu’il ne connaissait pas la différence entre les objectifs de différentes focales, mais que l’équipe était indulgente avec lui à l’exception de l’acteur Andrew Robinson qui a avoué avoir été énervé par l’indécision du réalisateur. Il faut rappeler que Robinson avait débuté sous la direction de Don Siegel dans L’inspecteur Harry.

je ne connais pas l'univers de Clive Barker. Je n'ai lu aucun de ses romans et parmi ses films, c'est le premier que je vois. Mais pas besoin d'être un spécialiste pour se rendre compte que l'auteur a créé un univers très personnel, reflétant sûrement ses obsessions. Le ...

Sans doute un des films d'horreur réputé comme culte que je n'avais jamais vu, j'ai essayé il me semble étant gosse mais ça me paraissait trop glauque et malsain pour mon jeune âge. Environ vingt ans plus tard je me décide, sans doute par envie de retrouver un peu de cette ...

Réalisé par Clive Barker (qui adapte pour la première fois un de ses romans, The Hellbound Heart), Hellraiser est l'un de mes films d'horreurs préférés. Avec une mise en scène efficace, de très bons acteurs (sous estimés par certaines personnes), une excellente musique ...