INFERNAL AFFAIRS 3 (VERSION RESTAURÉE)

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Si vous êtes ici, c’est que vous avez déjà terminé les deux premiers volets d’Infernal Affairs et que vous êtes sur le point de boucler la boucle. Sinon… vous faites fausse route et vous risquez de ne rien comprendre à tout ce qui se trame devant vous.  

Voila la fin. C’est maintenant que tout se dénoue en deux récits parallèles, l’un suivant l’action du deuxième film aux côtés de Chan, le flic espion dans la mafia, ici en proie à quelques difficultés, l’autre, intervenant après les événements du premier chapitre, et observant le double-jeu de Lau s’ébrécher avec l’usure.  

Sans doute pas le plus abouti sur le plan cinématographique (néanmoins, il est au moins aussi beau et rythmé que les deux précédents), ce troisième tome n’en demeure pas moins essentiel pour aller au bout de la trame narrative complexe et embrasser en profondeur la psychologie des personnages. Une belle conclusion avec une vraie montagne de tension comme cerise sur le gâteau.  

 
Dans le même genre vous pouvez trouver OVERHEARD (Parce que c'est le premier volet d'un trilogie (comme "Infernal Affairs"), que c'est un film consacré à la surveillance (comme "Infernal Affairs") et qu'il est écrit...par les scénaristes d'"Infernal Affairs".) ou encore CITY ON FIRE (Parce que ce polar âpre et tragique met en scène Chow Yun-Fat dans le rôle d'un policier infiltré qui se perd entre ses différentes identités.).

Le Andrew Lau qui réalise n’est pas la même personne que l’acteur Andy Lau qui joue Lau (vous suivez ?). Par contre, ce même Andy Lau, l’acteur, chante également le morceau principal de la B.O.  

Si l’on veut alimenter la liste de points communs entre cette trilogie et celle du Parrain, on dira que ce troisième volet a été beaucoup plus égratigné par la critique, cette dernière y voyant souvent un film abandonné par la grâce des deux premiers pour ne conserver que le mélodrame complexe emblématique de la série. Cela étant dit, ce troisième film a rencontré un plus gros succès au box-office que le volet précédent (avec 30 millions de dollars hongkongais de recette).  

Et même s’il n’a pas séduit la critique, le film a tout de même été primé lors de quelques festivals. Il s’est vu attribué le « Film Of Merit » au 10ème Hong Kong Film Critics Society Award, le prix « outstanding film » au 4eme Chinese Film Media Awards et Andy Lau (celui qui joue et chante) a été désigné meilleur acteur au 41ème Golden Horse Film Festival and Awards.  

La saga Infernal Affairs, comme toutes les grandes sagas (oui, c’est totalement arbitraire), a 3 épisodes. Son troisième, sous-titré End Inferno, est-il au niveau des deux premiers, purs chefs d’œuvre ? Cassons tout de suite un suspense insoutenable, non, Infernal ...

Ce troisième chapitre vient clore en beauté la trilogie Infernal Affairs, certainement le volet le plus complexe, notamment dû aux nombreux flash-forward, flash-back ainsi qu'aux hallucinations de Lau. Après cet épisode, la boucle est parfaitement bouclée. ...

Ce dernier opus est de loin le plus ambitieux dans la réalisation , le rythme est beaucoup plus lent, la caméra veut nous entraîner dans l'esprit de Ming. Réussi ou pas à vous de juger, pour ma part je suis plutôt satisfait du résultat. "Infernal Affairs 3" est également ...