JANE PAR CHARLOTTE

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Charlotte Gainsbourg est née sous deux bonnes étoiles : son père, Serge Gainsbourg, génie de la chanson française et sa mère Jane Birkin, égérie de l’auteur de Je t’aime moi non plus et du cinéaste de La fille prodigue Jacques Doillon. Entre chanson et cinéma, Charlotte n’a pas choisi, elle qui joue et qui chante. Et qui a décidé de passer derrière la caméra pour filmer sa mère dans Jane par Charlotte.

Charlotte Gainsbourg a commencé à filmer Jane B. pour la regarder comme elle ne l’avait jamais fait. Leur pudeur réciproque n’ayant jamais permis un rapprochement face à face, elle se sert de la caméra pour briser la glace.

C’est donc à un voyage intime au cœur de leur relation que Charlotte Gainsbourg nous invite. Entre confidences et émotions, comme lorsqu’elle invite sa mère à visiter la maison de son père où elle a grandi et où Jane n’avait plus remis les pieds. Un documentaire à fleur de peau.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE REGARD DE CHARLES (Un documentaire réalisé à partir d'images filmées par Charles Aznavour) ou encore JANE B. PAR AGNÈS V. (La réalisatrice de Sans toit ni loi filme Jane Birkin).

Le nom et la carrière de Jane Birkin sont souvent associés à Serge Gainsbourg. Alors qu’elle a fait beaucoup de choses sans son Pygmalion. Fille de la comédienne Judy Campbell et d'un commandant de la Royal Navy, Jane Birkin fait ses débuts au théâtre à 17 ans dans une pièce de Graham Greene, puis dans une comédie musicale, Passion flower hotel, sur laquelle elle a rencontré son premier compagnon, le compositeur de James Bond ou Out of Africa, John Barry.

Après des apparitions dans des films du Swingin' London, comme Le Knack... ou comment l'avoir ou Blow up elle est arrivée en France en 1968 pour passer avec succès les essais du film Slogan sur lequel elle a rencontré Gainsbourg. Mais dans les années 70, c’est avec un grand blond, Pierre Richard qu’elle a formé à l’écran un couple célèbre dans La moutarde me monte au nez ou La course à l’échalote, avant que Gainsbourg ne la fasse tourner dans le sulfureux Je t’aime moi non plus.

Après quoi elle a inspiré le nouvel homme de sa vie, Jacques Doillon, avec qui elle a tourné La fille prodigue ou La pirate, avant qu’Agnès Varda ne pose son regard sur elle dans Jane B. par Agnès V. et Kung Fu Master. Elle a aussi tourné avec Tavernier (Daddy Nostalgie), Jacques Rivette (La belle noiseuse), Marion Vernoux (Reine d’un jour), Carine Tardieu (La tête de maman) et maintenant sa fille, Charlotte Gainsbourg.

Ça faisait longtemps que j'avais entendu parler de la démarche de Charlotte Gainsbourg de faire un film sur sa mère, j'avais très hâte de le voir. Je n'ai pas été déçue. Déjà il faut bien dire, pour situer mon point de vue, que j'aime beaucoup Jane Birkin. J'ai lu ses ...

À supposer que la question se pose, le film vu nous en donne la réponse. Notons d'abord que son titre n'est pas Jane et Charlotte, mais Jane par Charlotte, un portrait filmé de l'iconique Jane Birkin par sa fille, la non moins iconique Charlotte Gainsbourg, qui la ...

De Charlotte, on connaît la relation intense, sulfureuse, fascinante, à son père. Mais, une trentaine d’années après la mort de celui-ci, c’est vers sa mère que la chanteuse et actrice tourne son regard. Alors qu’elle compte déjà soixante-dix films à son actif, ...