JUST A GIGOLO

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Avant d’être le titre d’un film, Just a gigolo est celui d’une chanson : un tube immortalisé en 1956 aux Etats-Unis par le crooner Louis Prima qui fit se trémousser des générations de danseurs du samedi soir, avant d’être repris par les Village People et même David Lee Roth du groupe Van Halen.

Le film, comme la chanson, met en scène un homme qui, peu enclin à travailler, vit aux crochets d’une vieille dame qu’il fait “danser” disons, moyennant finances, jusqu’au jour où il se fait jeter et doit trouver un plan B. C’est Kad Merad qui joue les parasites dans cette comédie, mise en scène par son comparse de toujours, Olivier Baroux, réalisateur à succès avec le triomphe  de la série des Tuche.

Sachez enfin qu’il s’agit du remake d’une comédie américaine intitulée How to be a latin lover, sortie sur les écrans en 2017 aux Etats-Unis et la même année en France, mais seulement pour le marché DVD. Salma Hayek en était l’interprète au côté de l’acteur mexicain Eugenio Derbez à qui Kad Merad s’est amusé à ressembler, au cheveu près. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver HOW TO BE A LATIN LOVER (Le film d'Olivier Baroux est le remake de cette comédie américaine de série B.) ou encore APPRENTI GIGOLO (Un film de et avec John Turturro et Woody Allen sur les aléas quotidiens d'un gigolo amateur.).

Just a Gigolo est le dixième long métrage mis en scène par Olivier Baroux, dont le précédent, Les Tuche 3, a été le plus grand succès de l'année 2018 avec près de six millions d'entrées. Just a gigolo n'atteint pas ces sommets, mais leurs fans s’y retrouveront sans doute. C'était la sixième fois qu’Oliver Baroux dirigeait son compère Kad Merad à l’écran, après Ce soir, je dors chez toi, Safari, L'Italien, Mais qui a re-tué Pamela Rose ? et On a marché sur Bangkok.

En jetant un oeil à la seule bande-annonce de Just a gigolo, il est amusant de découvrir que les principaux gags de How To Be a Latin Lover ont été repris tels quels, notamment la séquence où notre Casanova saute dans la piscine après s'être barbouillé de cirage pour un effet bronzant, ne s’attendant pas à ce qu’il coule dans l’eau, laissant dans son sillage une drôle de traînée du plus bel effet marronnasse... Ou bien le slip de bain jaune et bien moulant que porte Kad, identique à celui d’Eugenio Derbez dans l’original.

Olivier Baroux et Kaddour Merad, sont amis et complices depuis 1991. C’est sur l’antenne de Ouï FM, la radio rock parisienne qu’ils font équipe pour la première fois, en jouant des sketches qui plus tard fourniraient la base de leur premier film, Mais qui a tué Pamela Rose ? que réalisera Eric Lartigau. Après la radio, c’est à la télévision, sur France 2 (avec Jean-Luc Delarue) puis sur la chaîne Comédie ! qu’ils rodent leur duo, tout en commençant à tenir de premiers petits rôles au cinéma. C’est Kad Merad qui a réalisé depuis le plus beau parcours, obtenant les honneurs de la profession avec son César du meilleur second rôle pour Je vais bien, ne t’en fais pas, puis en participant à Bienvenue chez les Ch’tis, le film français le plus vu de tous les temps. 

Ce n’est pas la comédie du siècle. Mais j’ai passé un moment agréable qui m’ont décroché quelques souries (et Dieu sait que je ne suis pas un client facile au rire).La caricature fonctionne.J’ai vu bien pire!!!! ...

ce film sur un gigolo et son monde ne marquera pas l'histoire du cinéma, mais vous amusera. alex n'a jamais voulu travailler et donc il devient "le chéri des grands mères" et au bout de 28 ans il est remplacé par un autre! des moments savoureux, des dialogues tordants. merad ...

À chaque nouveau film, Olivier Baroux semble affirmer un peu plus la thématique qu’il se plaît à décliner depuis ses débuts : la propension d’un homme usurpateur à apprendre de son mensonge tout en partageant avec une famille – qu’elle soit réelle ou symbolique ...