L'HOMME DU TRAIN

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L’Homme du train est né de l’envie de Johnny Hallyday d’être filmé par Patrice Leconte. Le rocker cinéphile le lui avait dit le soir de la cérémonie des Césars 1998, quand le réalisateur des Bronzés avait été couronné pour La fille sur le pont.

Quatre ans plus tard, en 2002, quand L’homme du train débarque sur les écrans, la côte de Patrice Leconte n’est pas au plus haut. Il sort de deux échecs successifs : Felix et Lola et Rue des plaisirs. Sans faire un carton au box office, L’homme du train, qui relate la rencontre crépusculaire entre un gangster à bout de souffle et un prof retraité qui rêve d’une seconde jeunesse, a permis au cinéaste de retrouver une partie de son public et d’avoir de bonnes critiques. Il faut dire que la rencontre entre Johnny Hallyday et Jean Rochefort, largement médiatisée, avait suscité la curiosité.

Une curiosité récompensée car l’échange entre les deux hommes est formidable, les dialogues du scénariste Claude Klotz faisant souvent mouche, comme dans cette scène où le chanteur demande sur un ton fatigué à ce qu’on lui prête des pantoufles. Et celle où Jean Rochefort se déguise en rocker est un régal. Alors attention au départ…

 
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Patrice Leconte est le cinéaste de Tandem mais aussi des tandems. Bien que réalisateur de films de groupe comme Les Bronzés ou Les Grands ducs, il n’est jamais aussi à l’aise que lorsqu’il s’arrête sur un couple de personnages. Tandem donc, mais aussi Le Mari de la coiffeuse, La Fille sur le pont, Confidences trop intimes ou Mon meilleur ami.

Sur L’Homme du train il retrouvait Jean Rochefort pour la septième fois. Pourtant leur histoire commune avait plutôt mal commencé, Rochefort et Leconte s’étant très mal entendus sur le tournage du premier long métrage de ce dernier, Les Vécés étaient fermés de l’intérieur. Au point même que l’acteur avait voulu faire renvoyer le réalisateur. Dans L’Homme du train, on retrouve un autre des acteurs fétiches de Patrice Leconte, Maurice Chevit avec qui il a tourné cinq films. Marius, le vieux fiancé blagueur de Dominique Lavanant dans Les bronzés font du ski, c’était lui. Ici, le cinéaste a confié à Maurice Chevit le rôle du coiffeur, clin d’œil au Mari de la coiffeuse et aux Bronzés font du ski, dans lesquels il jouait déjà un propriétaire de salon !

Quant à Johnny Hallyday, ce n’est pas le premier rocker à travailler avec Leconte. Déjà dans Félix et Lola, il avait fait tourner Alain Bashung. Johnny dont la carrière cinématographique a commencé très tôt, à 12 ans, dans Les Diaboliques de Henri-Georges Clouzot. Et bien qu’il ait été convaincant dans des rôles de composition comme dans Détective de Godard ou Pourquoi pas moi de Stéphane Giusti, dans lequel il interprétait un torero à la retraite, il a souvent du jouer les rockers à l’écran, comme dans D’où viens-tu Johnny ou Love me de Laetitia Masson, et même une variation de lui-même dans Jean-Philippe de Laurent Tuel.

Film un peu "décalé" mais fort intéressant. L'histoire sommairement résumée : Alors que beaucoup de points les opposent, deux individus vont sympathiser pour une raison très simple : confusément, chacun d'eux aurait voulu avoir la vie de l'autre. Le jeu des acteurs est remarquable. ...

Plus d’une heure de pur bonheur dans ce film de Patrice Leconte, qui pousse là son génie de l’intime au sommet de son art. Jean Rochefort et Johnny Hallyday forment un duo inattendu mais tellement réussi qu’on en reste ébahis. Les deux acteurs, chacun dans son registre ...

Par une triste soirée d'hiver dans une petite ville de Province, un homme à l'aspect athlétique et au visage fermé descend d'un train avec pour tout bagage un sac de sport.. Il erre dans les rues désertes, rendues un peu plus sinistres par la pluie ,avec pour principale préoccupation ...