LA RUÉE VERS LAURE

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Un beau matin, la belle Laure se réveille dans une demeure avec d’étranges souvenirs sexuels qui semblent hanter son occiput. Est elle victime de ses fantasmes ou se retrouve-t-elle sous le joug d’une machination diabolique qui l’obligerait à devenir la consentante victime d’un dressage érotique ?

Malgré son titre hommageux à un célèbre film de Charlie Chaplin avec qui il n’a pourtant aucun rapport, La Ruée Vers Laure, imaginé et shooté en vidéo par Michel Barny, est un porno chic qui met en avant les charmes certains de Laure Sainclair, star des productions Marc Dorcel dans la deuxième moitié des années 90 avec des films X portant, pour la plupart, son prénom dans les titres. Outre La Ruée Vers Laure, elle donc apparue dans L’Obsession de Laure, L’Amour de Laure, L’Héritage de Laure et La Fièvre de Laure.  Dommage que son dernier porno ne soit pas intitulé Laure se barre pour le coup !

Engoncé dans des rêveries érotiques, Laure Sainclair n’arrive pas à faire la différence entre la réalité hard et ses songes pervers. Constamment revêtu de dessous chics, elle s’offre à qui la veut. De Christophe Clark, stakhanoviste mâle du porno gaulois depuis plus de trente ans à la délicieuse hongroise Anita Dark dont elle lèche le Rubicon lors d’un trio lesbien enchanteur.  Entièrement nue avec des bottes en cuir noir aux cuisses et les yeux bandés, Laure subit également un ultime outrage hard que la discipline chrétienne nous interdit de spoiler. Bon. … allez... il s’agit d’une sodomie ! 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LE CAMPING DES FOUTRIQUETS (Un hommage parodique hard de "Camping". Presque aussi drôle que l'original avec du sexe frontal en plus.) ou encore L'EDUCATION D'ANNA (Une femme victime de ses rêveries perverses. Un beau porno fétichiste.).

Fils du compositeur Philippe Gérard a qui l’on doit les BO de La Vie est un Roman, Bébert et l’omnibus et Du Rififi chez les hommes, Michel Barny, de son vrai nom Didier Philippe-Gérard, fait partie, avec Francis Leroi et Gérard Kikoïne, des inventeurs du porno français. Ainsi, en 1975, il met en scène un des premiers classiques du genre avec Mes Nuits avec … Alice, Pénélope, Arnold, Maud et Richard, transposition sexuelle de La Grande bouffe de Marco Ferreri.

Après avoir signé quelques autres films X en 35 mm  produits par Francis Miskind et sa société Alpha France (dont le très planant/bandant Les Hôtesses du sexe), mister Barny travaille pour le compte de Marc Dorcel dès les années 80 en signant quelques coquineries  comme Deux belles garces, Les Nuits de Marilyn on l’on retrouve la délicieuse Olinka réputée pour sa ressemblance avec l’actrice de Certains l’aiment chaud ou encore Journal d’une Infirmière, tournée avec Laure Sainclair dans la foulée de La Ruée Vers Laure.

Dans les années 90, Barny reprend son vrai nom de Didier Philippe-Gérard en créant, avec le journaliste Jean Pierre Bouyxou, la série télé en huit épisodes Le JAP interprété par le chanteur non maigre Carlos. En 2004, à l’occasion des 20 ans de Canal Plus, Barny signe le scénario du Plaisir à Vingt ans, focalisé sur 14 séquences hards, suite d’hommages mouillés à quelques films populaires comme Basic Instinct ou Le Projet Blair Witch. A noter que depuis quelques années, Didier Philippe-Gérard, en cinéphage endiablé qu’il est, présente films et émissions sur votre chaine vod fétiche !