LES CREVETTES PAILLETEES

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En France, contrairement aux Etats Unis, les personnages issus de la communauté LGBT ne sont pas nombreux sur les grands écrans de cinéma. Surtout pas dans des comédies destinées au plus grand nombre. Alors autant dire que Les crevettes pailletées de Cédric Le Gallo et Maxime Govare a créé la surprise à sa sortie.

Inspirée par des faits réels, Les crevettes pailletées raconte l’histoire d’une équipe de waterpolo gay qui se trouve un nouvel entraineur en la personne de Mathias Le Goff, vice-champion du monde de natation, qui a besoin de redorer son blason après avoir tenu des propos homophobes. Une équipe en partance pour les gay games en Croatie…

Très rafraichissante et très sympathique, cette comédie a connu un vrai succès public en France, prouvant que les spectateurs étaient ouverts à d’autres histoires… avec d’autres acteurs ! Dans Les crevettes pailletées on retrouve Nicolas Gob vu dans des séries comme La promesse de l’eau ou Chef, Alban Lenoir, acteur de Un français ou Le semeur, ou encore Geoffrey Couet, la révélation de Théo et Hugo dans le même bateau.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LITTLE MISS SUNSHINE (Les réalisateurs le revendiquent comme influence, en gros une histoire de famille avec ses moments de tensions et d’amour) ou encore LE GRAND BAIN (Le film de groupe dans une piscine a définitivement marqué la saison 2018 2019 !).

Les films français ayant pour héros des personnages homosexuels ne sont pas nombreux. L’un des plus marquants reste La cage aux folles d’Edouard Molinaro sorti en 1978. L’adaptation de la pièce de Jean Poiret crée en 1973 par Jean Poiret et Michel Serrault au Théâtre du Palais Royal. Une pièce elle-même inspirée par une autre pièce de théâtre, L’escalier, devenue un film réalisé par Stanley Donen en 1969 avec Rex Harrison et Richard Burton lesquels jouaient un couple d’homosexuels vieillissants.

Dans La cage aux folles, Poiret et Serrault, jouent eux aussi un couple d’homosexuels dont le fils veut leur présenter sa future épouse, fille de conservateurs. A l’époque, la pièce a provoqué un temps la colère des associations LGBT tout en remportant un immense succès, plus de 2 millions de spectateurs l’ayant vue. Il en sera de même avec la version filmée vue par plus de 5 millions de français et 8 millions d’américains.

Suite à ce succès, les New Yorkais découvrent en 1983 l’adaptation en comédie musicale qui elle aussi est un triomphe. En France, le film a eu une première suite en 1980 puis une deuxième en 1985. Et enfin un remake est réalisé par Mike Nichols en Amérique avec Robin Williams et Nathan Lane en 1996. Et le succès est encore aux rendez-vous. Ce qui prouve bien, n’en déplaise à certains producteurs et financiers, que les spectateurs sont bien ouverts d’esprit. Comme ils l’ont prouvé avec Les crevettes pailletées.

Première chose : la bande annonce ne rend pas honneur au film. Vraiment pas. N’ayez pas peur de l’avalanche de clichés qui y sont présentés, passez outre, et entrez dans l’histoire de cette équipe sportive. Seconde chose, on pense tout de suite au Grand Bain sorti ...

Les Crevettes Pailletées est une comédie enlevée, drôle, à la trame certes peu originale (la rédemption par l’acceptation) mais efficace. L’essence du film populaire. A une exception près, c’est une comédie ostensiblement queer, un feel gay movie assumé, avec son ...

On l'a vu hier avec mon cher et tendre. Toute la salle était pliée de rire par moments, et on entendait les mouches voler à d'autres. C’est ça la tragi-comédie. Pourquoi mon titre ? Car on pense immédiatement à deux films : - Priscilla folle du désert, pour le côté ...