LES ENQUÊTES DU DÉPARTEMENT V : DOSSIER 64

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C’est à la fois une fierté et une angoisse des policiers : la réouverture d’une affaire que l’on croyait oubliée, enterrée, non résolue pour l’éternité… Dans les couloirs des commissariats, on appelle ça un « cold case » mais quand le dossier se réchauffe, il peut vite devenir brûlant !

C’est une nouvelle fois ce que vont constater Carl et Assad, les deux policiers du fameux Département V de la police de Copenhague. Spécialisés dans le traitement de ces cas sans solution à ce jour, le tandem va devoir faire face à la découverte de trois corps momifiés et assis, retrouvés par des ouvriers du bâtiment dans un appartement en travaux de la capitale du Danemark, royaume nordique où (décidément) il y a quelque chose de pourri ! Pour ne surtout pas aider les deux flics, une chaise vide trône à côté des restes des victimes…

Ne vous attendez à rien si ce n’est à être surpris jusqu’au bout par ce thriller implacable signé Christoffer Boe…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SEVEN (Des meurtres qui semblent répondre à un rituel bien précis, un tueur insaisissables aux motifs troubles, deux policier à ses trousses : deux films pour un même suspense haletant...) ou encore MILLENIUM (Intéressant de voir comment deux cinéastes danois adaptent au cinéma les romans de compatriotes passionnés par le crime...).

Miséricorde, Profanation, Délivrance et maintenant Dossier 64 : voilà à ce jour les 4 piliers d’une saga policière nordique qui, vous l’avez vu, tient toutes ses promesses de frissons… Depuis 2013, le cinéma danois a décidé de porter à l’écran l’oeuvre de Jussi Adler-Olsen, écrivain qui là-bas, au pays de la Petite Sirène, fait hurler celles des gyrophares dans ses enquêtes policières. Car oui, les films dont nous parlons sont d’abord des livres, sortis de l’imagination torturée de l’auteur de sept aventures du tandem policier : Dossier 64 constitue le 4e tome de la saga, il a été suivi par L’effet papillon, Promesses et Selfies… Le principe est à chaque fois le même mais l’intrigue différente : Carl Mork et son assistant syrien Assad risquent leur vie et parfois leur carrière à résoudre des enquêtes jamais conclues…

A croire d’ailleurs que l’Europe du Nord est le berceau des psychopathes impunis car bon nombre de romans venus de ces contrées ont été adaptés au cinéma avec des ressorts scénaristiques similaires. Le plus emblématiques est Millenium, d’après la trilogie écrite par Stieg Larsson, suédois de naissance mais au succès planétaire : 3 versions cinéma de ces livres sont sorties en 2009 : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes, La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette et La reine dans le palais des courants d’air, suivis d’une série télé en 2010 et l’année suivante de la version hollywoodienne des choses, ma foi d’une fidélité absolue envers l’œuvre originale grâce à David Fincher.

Sa vision de Millenium, les hommes qui n’aimaient pas les femmes avec Daniel Craig et Rooney Mara dans les rôles du journaliste Mikael Blomkvist et de la hackeuse Lisbeth Salander était à la fois glaçante et bluffante, plus en tout cas que celle Millenium, ce qui ne me tue pas, adaptation cinéma d’un 4e tome posthume à l’œuvre de Larsson, écrit par David Lagerkrantz avec cette fois Claire Foy dans le rôle de Lisbeth…

Le premier épisode de cette série m'avait d'autant plus scotché que je n'en attendais pas forcément grand chose. Depuis, j'ai suivi chacun des film jusqu'à ce Dossier 64, quatrième et dernier. D'emblée, l'ambiance glauque est affichée. En 1961, une jeune femme va rejoindre ...

J’ai une tendresse particulière pour Département V. En 2016, j’avais acheté, presque par hasard, le premier opus de ce qui était alors une trilogie. C’est par ce film que je suis entré dans la mouvance des polars scandinaves, pourtant à la mode depuis déjà de nombreuses ...

L’addiction pour les polars scandinaves, fort répandue parmi les lecteurs français, a rempli depuis plusieurs années toutes les librairies du pays de best sellers originaux et souvent passionnants. Il est donc plus que surprenant de voir combien le cinéma est resté à la ...