LES MISERABLES

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Quand le britannique Tom Hooper s’attaque en 2012 aux Misérables, il arrive après une dizaine d’autre versions cinématographiques dont les plus populaires sont celles de Raymond Bernard en 1934 , Jean Paul Le Chanois en 1958 et Claude Lelouch en 1995. Sauf que cette nouvelle adaptation du roman de Victor Hugo publié en cinq tomes dés 1862 est traité sous la forme d’une comédie musicale, elle-même inspiré d’un spectacle à Broadway.

On suit donc - comme d’hab’ allais je dire - les pérégrinations de l’ancien forçat Jean Valjean  qui, dans la France du 19e siècle, tente de sauver la jeune Cosette tout essayant d’échapper au redoutable policier Javert car il n’a pas suivi les règles de sa liberté conditionnelle.

Les Misérables suit donc la trame du roman original mais avec 15 % de dialogues parlé et 85 % de dialogues chantés. Le tout filmé dans un style lyrique et emphatique jouant plutôt la carte du romantisme que le clivage entre riches et pauvres, sujet principal du roman de Hugo. Résultat des courses : ces Misérables version 2012 remporte onze récompenses à travers le monde dont  - côté Oscar - meilleure actrice pour un second rôle pour Amanda Seyfried, et - côté Golden Globes - la meilleure comédie musicale ainsi meilleur acteur “dans” une  comédie musicale pour Hugh Jackman, à coup sûr le Jean Valjean le plus sexy si on le compare à ces illustres aînés qu’étaient Harry Baur, Jean Gabin et Jean Paul Belmondo.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES MISÉRABLES (1933) (Distribué à l'époque en deux parties, cette version du roman de Victor Hugo reste probablement la meilleure tournée à ce jour.) ou encore MOULIN ROUGE (Dans une énergie visuelle hallucinante, Baz Luhrman retrace les spectacle colorés et virevoltant du célèbre cabaret parisien.).

L’Australien Hugh Jackman, connu du monde entier pour avoir été le griffu Wolverine dans la saga des X Men ainsi que dans des films solo, Wolverine : le combat de l’immortel et Logan, ne s’est donc pas fait doublé pour les très nombreuses séquences où il chante. Ce qui lui causa d’ailleurs un problème pour la séquence   …attention spoiler … de sa mort … trop tard pour le spoiler … qui fut tourné en pleine nuit et sous un froid hivernal. Ce qui causa quelques soucis à ses cordes vocales. Le même Jackman  se l’est également joué Actor’s studio, en suivant un régime infernal pour toutes les séquences ou il se retrouve totalement affamé en prison.

Tom Hooper (à ne pas confondre avec Tobe Hooper, celui de Massacre à la Tronçonneuse) a tourné le film durant trois mois entier dans les mythiques studios de Pinewood  en Angleterre où James Bond a fait son nid pendant de nombreuses décennies. Et c’est sur place que certains décors parisiens du 19e siècle furent reconstitués. Y compris le fameux et gigantesque éléphant  qui trôna sur la célèbre Place de la Bastille entre 1815 et 1846, recréé en polystyrène pour les besoins du film.

Et contrairement à la plupart des films musicaux où les chansons sont enregistrées à part en studio, les acteurs devaient ici les chanter en direct, tout en étant constamment accompagnés par des coachs vocaux. 

Non, je ne comprends pas la haine autour de ce film. Non, je ne fais pas partie de ces fans acharnés qui pensent que ce qu'ils aiment est exempt de tout défaut. Mais, je me demande si on a vu le même film. Oui, j'ai une grosse tendance à adorer les Musicals (je n'aime pas ...

Ça me fait toujours marrer les gens qui vont voir des comédies musicales et qui sont dérangés parce que ça chante. À la décharge du spectateur lambda, l'affiche française (parce que le distributeur sait sans doute que ça fait fuir) ne mentionne pas que le film est l'adaptation ...

Il y a des films que l'on regarde. Assis tranquillement sur un fauteuil de cinéma, une chaise de bureau, ou un tabouret en osier (qui sait?) ou allongé telle la plus élégante des créatures sous sa couette, sur le canapé ou par terre parce que « non regarde comme le chat ...