LES VISITEURS : LA RÉVOLUTION

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On les avait laissés entre les mains des révolutionnaires quelque part autour de l’an 1789... Revoici donc Godefroy de Montmirail et Jacquouille la Fripouille, quelque part autour de 1793, en pleine Terreur, époque troublée qui fit perdre la tête à l’Histoire de France, au propre comme au figuré !

Jean-Marie Poiré à la caméra, Christian Clavier et Jean Reno devant : reconstitution d’une ligue dissoute par le temps mais que le public n’a jamais oublié.

Ce 3e volet permettra aux fans de la saga de retrouver tous les fondamentaux qui ont fait son succès : des gags, des répliques efficaces, un peu d’effet spéciaux et surtout un casting revu à la hausse et qui semble s’amuser au moins autant que nous : Karin Viard, Franck Dubosc, Sylvie Testud, Alex Lutz ou Ary Abittan ont par exemple rejoint l’aventure, sans oublier l’une des historiques de l’affaire en la personne de Marie-Anne Chazel, tout ce beau monde évoluant dans des costumes et des décors particulièrement soignés...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver BIS (Pouvoir remonter le temps et changer la donne : un vieux rêve ou un cauchemar ? Les tandems Clavier-Reno et Merad-Dubosc vont en faire l'expérience...) ou encore LES VISITEURS 2 (Mêmes héros, mêmes situations et même époque (la Révolution) qui sert de lien entre les deux films...).

Mettons les choses au clair : ces Visiteurs 3, la Révolution n’est en fait pas le 3e opus de la série mais bien le N°4. Eh oui, tout le monde l’a oublié, (sauf les producteurs qui y avaient perdu beaucoup d’argent?), mais en 2001 Les visiteurs en Amérique avait tenté l’aventure aux Etats Unis d’un remake du premier film. Opération catastrophique tant au niveau artistique qu’au box-office donc dans ces cas-là c’est simple : on raye le non-événement des tablettes, ce qui fut fait !

Plus globalement, le film que vous venez de regarder s’inscrit dans une nouvelle logique développée avec de plus en plus d’entrain par le cinéma français : l’art de la suite. Très longtemps, (et aujourd’hui encore avec le succès que l’on sait), l’idée de multiplier les épisodes différents d’une même histoire a été la grande spécialité des Américains.
Il suffit de jeter un œil aux films que sortent année après année les majors hollywoodiennes pour se rendre compte que la tendance tient plus du raz-de-marée que de la vaguelette. Les studios ont de la suite dans les idées mais pas toujours des idées dans leurs suites. Après tout qu’importe : tant que le public les plébiscitera, il n’y aucune raison que la règle change...

Et puisqu’une affaire rentable est toujours intéressante, le phénomène s’est exporté vers nos contrées. Les visiteurs, la Révolution s’inscrit dans une logique de la suite qui s’intensifie chez nous aussi. Camping 3, Brice de Nice 3, Babysitting 2, Papa ou maman 2,  Boule et Bill 2 avant Qu’est-ce qu’on a fait au bon 2...pardon Dieu 2 : la liste est longue des suites engagées ici à quelques mois d’intervalle. Vous me direz que la chose n’est pas nouvelle et que, par le passé, Le gendarme de St Tropez , Fantômas ou Les bronzés avaient eux aussi fait des petits mais cette fois on est clairement passé au stade industriel et (à moins d’une série d’échecs retentissants) rien n’indique que la tendance puisse ou doive s’inverser...

18 ans après le deuxième opus, la saga LES VISITEURS revient avec le troisième volet qui fait suite à la toute fin du 2ème film où les deux héros se retrouvent en pleine révolution française. Cette suite a mis énormément de temps à arriver, et cela s'explique principalement ...

J'adore les Visiteurs, cette saga est l'une de mes préférées du cinéma Français et oui quand je dis la "saga" je veut bien dire les 2 films. Les Visiteurs premier du nom est à mes yeux un véritable chef d'oeuvre. Véritable ovni à sa sortie en 1993, le film avait réussi ...

Je ne comprend pas ce déferlement de haine, cette rage, autour de ce film. Que certains soient déçus, soit, mais qu'on en arrive à chier dessus de la sorte, non. Il y a pas mal de choses à dire à commencer par les points positifs: Les acteurs sont bons, tous. Même si parfois ...