MANIAC SHOW 2

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"Je vis dans un monde dévasté et cruel où seuls les plus forts survivent. La rue a fait de moi la femme que je suis. Je m'appelle Luna et voici mon histoire" .

Voici résumé en quelques mots l'ambiance du récit que nous propose le talentueux Roberto Valtuena. 

Succédant à l'impressionnant premier opus Les esclaves de l'apocalypse, voici la suite Dog world 2, The resolution.

Dog world mérite bien son titre bien qu'il faille préciser qu'on y croise autant de chiennes que de chiens. Dans cette époque post-apocalyptique qui rend un hommage appuyé à l'univers de Mad Max, les femmes sont devenues une denrée très recherchée par les mâles survivants.

 

Dans ce monde de brutes elles n'ont qu'une alternative pour ne pas être condamnées : se soumettre aux caprices et aux désirs des hommes qui dominent la planète. C'est pour cela qu'elles rivalisent d'impudeur et de talent pour faire jouir leur seigneur et maître d'un soir, repoussant les limites du hard extrême, flirtant même avec la folie.

 

Apre, sensuel, violent, sans pitié, Dog world 2 a tout pour satisfaire les amateurs de sensations fortes et de quoi surprendre ceux qui auront la curiosité de voir ce qu'on nous prédit dans un futur proche. Seul élément rassurant : le sexe y aura certainement autant d'importance qu'aujourd'hui.

 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MAD MAX (GEORGE MILLER - 1979) ou encore ABSOLUTE SEX (GÉRARD GRÉGORY) .

Une mise en scène au cordeau, une photo impeccable, un montage nerveux et une direction d'acteur efficace, voilà qui signe la marque de fabrique de Roberto Valtuena qui est certainement un des nouveaux venus les plus intéressants dans le monde du X.

 

Même si son style est influencé par le clip, la bande annonce et la pub, sa cinéphile transparaît dans sa mise en scène. Les citations et les hommages aux grands metteurs en scène du 7^ème art foisonnent dans ses films.

 

Cet ancien ingénieur du son est passé à la réalisation avec, pour premier essai, un court métrage érotique initié par une de ses amies strip-teaseuse. A sa grande surprise, le film obtient un prix dans un festival.   

 

Encouragé par cette expérience et poussé par un ami producteur convaincu de ses capacités, il tourne The Gift qui rencontre un gros succès critique et commercial. Viennent ensuite le premier opus de Dog world puis Dog world 2 qui confirment son talent incontestable.

Ce metteur en scène atypique déclare attacher énormément d'importance au choix de son casting. Il s'arrange pour faire tourner ensemble des hardeurs qui semblent avoir une attirance mutuelle. Le résultat est parfois plus que troublant.

Affirmant détester le gonzo, il revendique une attention extrême à l'histoire et au rythme des ses films.

 

Ce cinéphile rêve de revisiter les classiques de l'érotisme à l'aune du hard core. Emmanuelle, Histoire d'ô ou 9 semaines et demie font partie des projets dont il aimerait faire le remake dans une version pornographique. Souhaitons-lui bonne chance.