MAX

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Il est toujours fidèle, affectueux souvent, intelligent parfois et son pelage est à surveiller de près : je veux bien entendu parler du chien, le meilleur ami de l’homme avant l’invention de la console de jeu et du portable.

Max , le film que vous allez découvrir dans un instant propose une nouvelle variation de ce thème en racontant l’histoire d’un berger malinois appartenant aux forces marines américains engagés en Afghanistan. A la mort en mission de son maître, Max va être recueilli par la famille du défunt et nouer des liens très fort avec le jeune frère de celui-ci... Malheureusement, le garçon pirate des jeux vidéos et va se mettre à dos un méchant cartel de la drogue... Max retrouvera-t-il ses instincts de machine de guerre ou réussira-t-il à se transformer en simple animal domestique ?

La réponse est au bout de cette histoire qui parle évidemment de l’entente millénaire entre les animaux et les hommes mais évoque aussi les traumatismes dus à la violence. Traumatismes qui n’épargnent aucune des créatures vivant sur notre planète troublée...

 
Dans le même genre vous pouvez trouver RINTINTIN (La guerre n'épargne personne, ni les hommes ni les animaux. Max comme Rintintin y jouent le rôle d'appui aux hommes mais en payent aussi les conséquences...) ou encore BROTHERS (On ne rentre jamais indemne du combat, même quand en apparence le fracas des armes vous a épargné...).

D’abord un mot du réalisateur de Max, le film que vous venez de regarder. Le nom de Boaz Yakin vous êtes sans doute inconnu mais sachez qu’il cache un metteur en scène d’accord mais aussi un auteur très demandé à Hollywood, principalement dans les studios cherchant des scénarios efficaces et musclés. Punisher en 1990 avec Dolph Lundgren (surnommé le menhir suédois) c’était lui. Dirty dancing 2 en 2004 c’était lui aussi... Bon d’accord, celui-là on peut peut-être le mettre de côté ! Prince of Persiah, les sables du temps, avec Jack Gyllenhaal injustement boudé par le public en 2004 c’était toujours lui... 

Yakin utilise d’ailleurs dans Max un savoir-faire qu’il a imaginé pour d’autres cinéastes : une mise en scène rythmée, une histoire limpide parsemée de personnages facilement identifiables, du suspens et une fin plutôt morale et fédératrice. De tous les comédiens du film, c’est évidemment Carlos qui se distingue... Ah non, pas l’interprète de « Big bisous », je parle de Carlos le berger malinois, celui qui se cache dans les babines de Max. Eh oui, diriger un chien c’est bien plus difficile que mettre en scène un comédien humain, aussi cabot soit-il ! Carlos... euh non : toujours pas celui de « Tout nu et tout bronzé », rejoint la longue tradition des canidés héros de cinéma.

Si vous adorez les animaux et en particulier les chiens, ce film va faire fondre votre cœur. Dès le début, on s'attache à ce chien ou plutôt à ce héro. Certaines scènes sont tellement émouvantes que même mon père pleurait autant que moi. J'ai tout simplement ADORÉ ce ...