MAXIMUM CONVICTION

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Evidemment, quand on est un ancien mercenaire d’élite, impossible d’imaginer une retraite paisible ou une reconversion pépère…Tom Steele, (nos amis anglophiles auront remarqué le jeu de mot sur son nom : qui veut dire « acier » en langue de Shakespeare), Tom Steele donc se retrouve ainsi chargé de surveiller le transfert de deux prisonnières à l’identité secrète…

Une opération qui va se dérouler dans une prison lugubre et abandonnée, décor idéal à ce qui ressemble fort à un guet-apens en bonne et due forme ! Bingo : c’est exactement ce qui va se passer dans ce film que vous allez découvrir et qui permet de retrouver une vieille connaissance des films d’action, Steven Seagal…

Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître mais dont les fans d’arts martiaux eux se souviennent parfaitement : dans les années 80 et 90, ce grand gaillard né dans le Michigan a enchaîné d’énormes succès au box-office comme d’autres les « shuto uke » et les « ura zuki » sur un tatami ! Seagal a encore de beaux restes : la preuve maintenant !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver ASSAUT SUR LE CENTRAL 13 (Un lieu isolé, les bons à l'intérieur, les méchants dehors prêts à passer à l'assaut...Dans les deux cas, les chances des défenseurs de la morale sont minces. Et pourtant !) ou encore TANGO et CASH (Mettez des gros bras du box-office en prison, dans un univers qui est forcément hostile aux justiciers et que voulez-vous qu'il arrive ? Stallone, Russell ou Steven Seagal : même combat !).

Avouez qu’à 60 ans bien tassés, Steven Seagal a encore de l’allure et de l’allant quand il s’agit de fracasser la mâchoire ou le tibia d’un méchant ! Bon, d’accord, il ne vous aura pas échappé que certaines scènes très physiques sont assurées par une doublure mais tout de même, la bête rugit encore ! Il faut savoir que la star de films d’action a foulé les salles d’arts martiaux dès l’âge de 7 ans et que ses prédispositions en ont vite fait un espoir puis une référence de ces disciplines. A peine sorti de l’adolescence, le jeune Steven part même s’installer au Japon, le paradis des tatamis.

Karaté, kendo, aikido, tai chi et kung-fu, il apprend, assimile et met en pratique ces techniques en assurant la protection de hautes personnalités. Mais, depuis toujours, c’est vers le cinéma que Steven Seagal souhaite se tourner avec en point de mire des icônes Bruce Lee ou Chuck Norris. Après avoir fondé son propre dojo, il va former des stars comme Sean Connery ou James Mason avant de s’atteler à l’écriture d’un scénario qui lui trotte dans la tête : Nico… Coup d’essai et coup de maître : ce film de castagne au budget dérisoire devient le succès surprise de l’été 1988 aux Etats Unis. La carrière de l’acteur est lancée : suivront Echec et mort, Justice sauvage et surtout Piège en haute mer puis Piège à grande vitesse qui vont l’installer dans les sommets du box-office mondial.

Un physique de menhir, un sens de l’humour de parpaing et des biceps en granit : Seagal rejoint les Stallone, Van Damme et Schwarzenegger de cette époque-là qui triomphent sur les écrans du monde entier…Certes, la suite de sa carrière à la fin des années 90 puis après sera moins glorieuse, (avec aussi quelques problèmes judiciaires),  mais ce comédien incarne une certaine idée de l’action sur grand écran. Ca frappe fort, ça parle peu et c’est efficace. Keoni Waxman, le réalisateur de Maximum conviction, est d’ailleurs un spécialiste : on lui doit aussi, Dangerous man et la série télé True justice, toujours avec Steven Seagal…