MAYA L'ABEILLE 2

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Dans un pays de tous les temps, vit la plus belle des abeilles qu’on ait vu depuis longtemps, s’envoler à travers le ciel… Cette petite abeille porte le nom de Maya. Petite, oui, mais espiègle Maya, avec qui vous allez faire plus ample connaissance dans le charmant film d’animation qui suit. Le premier volet en 2015 avait été un très gros succès, non seulement en France mais aussi dans 170 pays…  

Cette fois, notre héroïne s’est mis sous les antennes l’idée de participer aux Jeux du Miel, l’équivalent de nos olympiades humaines… Accompagnée de son fidèle camarade Willy, Maya va devoir affronter la redoutable Violette, une adversaire redoutable et tricheuse hors pair. Mais attention : en cas de défaite, Maya sera obligée de livrer tout le miel de sa ruche à l’impératrice des abeilles…

Si vous avez le bourdon, n’hésitez pas à vous jeter dare-dare sur ce joli film familial avec en bonus la voix de la chanteuse Jenifer Bartoli dans le rôle-titre…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MAYA L'ABEILLE (Pour ne rien manquer de l'intrigue de ce deuxième volet, rien ne vaut un retour aux racines du personnage principal...) ou encore MINUSCULE : LA VALLEE DES FOURMIS PERDUES (L'animation européenne n'a plus rien à envier à ses rivales américaines : la preuve par deux avec ces films formidablement écrits et réalisés...).

Toujours pimpante et souriante… Sont-ce les vertus du pollen et du miel mais figurez-vous que Maya l’abeille est née en 1912. Ses origines sont allemandes et dès le départ, sous la plume de l’écrivain Waldemar Bonsels, les petits enfants germaniques puis européens se régalent de ses aventures bucoliques, en compagnie de ses amis Willy le bourdon, Flip la sauterelle, sans oublier les fourmis, les araignées et autres pucerons… En 1975, 1982 et 2002 une série de dessins animés diffusés à la télé redonne des ailes au personnage, un parc d’attraction étant même dédié à Maya en Belgique !

Logique donc que le cinéma finisse par s’intéresser au phénomène avec en 2015 la sortie d’un film d’animation au succès considérable. Tous les fondamentaux de l’histoire originelle sont là : amitié, aventure, générosité, solidarité. Maya l’abeille est un personnage fédérateur qui butine dans l’esprit du jeune public des valeurs positives. Il s’agit aussi de combattre un certain nombre d’idées reçues relatives aux insectes, ces créatures tellement plus nombreuses que les humains, régies elles aussi en sociétés très organisées. Fourmilières, ruches, toiles d’araignées : on ne peut que s’incliner devant la perfection de certains modes de fonctionnement.

D’autres films d’animation en ont d’ailleurs fait le ressort de leurs intrigues : dès 1938, Walt Disney y consacre un de ses courts métrages Le papillon et la flamme, avant de peupler ses longs métrage d’insectes emblématiques comme Jiminy Cricket dans Pinocchio ou Evinrude la libellule dans Bernard et Bianca… En 1998, les deux plus grands studios d’animation, sortent quasiment en même temps deux films mettant des fourmis en vedette : Fourmiz chez Dreamworks et 1001 pattes chez Pixar… Notez que l’animation française n’est pas en reste : Minuscule : la vallée des fourmis perdues en 2014 et Minuscule 2 : les mandibules du bout de monde en 2019 ont donné avec humour et tendresse le premier rôle à une famille de coccinelles…