ORO, LA CITE PERDUE

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« Monseignor, il est l’or,  il est huit or ! C’est l’or de se lever ! » Cette réplique est tirée de La folie des grandeurs, film de Gérard Oury avec Louis de Funès et Yves Montand, dont l’action se situe en Espagne au début du XVIIe. Soit quelques années après l’histoire de Oro, film d’Agustin Diaz Yanes, mais qui a en commun la même soif de l’or.

Oro raconte donc l’histoire d’une expédition espagnole au XVIe siècle formée de trente hommes et deux femmes qui s’aventurent dans la jungle amazonienne à la recherche de la cité mythique d’El Dorado, que l’on dit faite d’or…

Sorti en 2017, Oro est un film du réalisateur de Personne ne parlera de nous quand nous serons mortes ou Sans nouvelles de dieu, qui n’avait pas tourné depuis 9 ans ! On lui doit également Capitaine Alatriste avec Viggo Mortensen, un autre film d’époque qui racontait la vie d’un soldat espagnol au 17e siècle. Un contemporain de Don Salluste et Blaze.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver AGUIRRE LA COLÈRE DE DIEU (La ruée vers l'or version Herzog) ou encore LA ROUTE D'ELDORADO (Version animation).

Rares sont les territoires vierges, les histoires inexplorées, les contrées non filmées. Ainsi Agustin Diaz Yanes n’est pas le premier à filmer la quête de l’Eldorado. Avant lui, il y a eu l’exemple célèbre de Werner Herzog avec Aguirre, la colère de Dieu.

L’histoire d’un groupe de conquistadors lancé à la conquête de l’Eldorado. Une aventure qui tourne à la mutinerie sous l’impulsion de Lope de Aguirre. Un soldat fiévreusement interprété par Klaus Kinski dont les colères sur le tournage sont devenues légendaires. Tout comme les affrontements avec son réalisateur, qui en est arrivé à menacer de mort son acteur pour qu’il ne quitte pas le tournage !

Sorti en Allemagne en 1972, ce film a mis trois ans à arriver sur les écrans français pour finir par recevoir le César du meilleur film étranger en 1976. Ni or ni bronze en revanche pour La route d’El Dorado, film d’animation du français Bibo Bergeron sorti en 2000. Une version musicale aux chansons signées Elton John qui a néanmoins captivé les enfants et offert une heure trente de répit aux parents. Et dans ces cas là, le silence est d’or.

Sans attente, mais avec une certaine circonspection, j'ai laissé "l'homme" choisir le film et valider la lecture avec en surbrillance le titre "Oro". Juste le temps de lire le synopsis et découvrir qu'il s'agit d'une oeuvre liée aux conquistadors et à la recherche de cités ...