OUPS ! J'AI ENCORE RATÉ L'ARCHE

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Et dire qu’ils croyaient avoir survécu au plus difficile après le Déluge ! Une fois les flots déversés sur la Terre, le zoo flottant de Noé voguait vers un avenir meilleur, (et plus sec), quand soudain patatras : Finny et Leah se retrouvent éjectés de l’embarcation, avec en plus toutes les provisions de l’immense ménagerie...

Alors pour ceux qui avaient manqué le premier épisode, (ce film étant une suite), Finny et Leah sont respectivement un nestrian et une grymp, deux animaux que l’Histoire a un peu oubliés... Le duo va devoir tout faire pour retrouver l’Arche, sur laquelle l’anarchie s’est vite installée. A moins que la terre ferme ne soit finalement pas si éloignée, à condition que chacun accepte de vivre ensemble et de faire un pas vers l’autres...

Un périple animé qui ravira les jeunes spectateurs et que l’on doit à un studio germano-belgo-luxembourgo-islandais qui, lui-même, est un parfait exemple d’assemblage multiculturel !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver OUPS ! J'AI RATE L'ARCHE (Avant de découvrir la suite, vous pouvez déjà voir ou revoir le 1er épisode des aventures de la ménagerie flottante de Noé !) ou encore NOE (La version animée face à celle de Darren Aronofsky : une comédie et un drame biblique traversés par une même catastrophe, le Déluge...).

Nous allons aujourd’hui lever le mystère sur l’Arche de Noé. Eh oui, ensemble nous allons enfin révéler les clefs de cette construction biblique qui... Pardon ? On me souffle que ce n’est pas du tout mon rôle et que c’est sans doute très ambitieux, voire prétentieux, de ma part... Ok, dont acte... Nous allons donc aujourd’hui parler de l’Arche de Noé au cinéma... Et là, pas de souci car la légendaire embarcation a maintes fois inspiré le 7e art. En 1928, Michael Curtiz est le premier à faire monter les spectateurs à bord. Le réalisateur de « Casablanca » ou de « La charge de la brigade légère » tente un parallèle risqué avec la 1ère guerre mondiale mais manque surtout de faire sombrer son tournage à cause de conditions de sécurité totalement approximative. Il causera même la mort de plusieurs figurants en les faisant patauger des heures durant dans une eau glacée lors de la scène du naufrage...

En 1947, le français Henry Jacques se lance lui dans l’allégorie : son « Arche de Noé » est en fait une péniche délabrée sur laquelle viennent trouver refuge les amis désœuvrés de Bitru, (incarné par Pierre Brasseur)... Retour à la Genèse en 2007 avec un long-métrage d’animation déjà, signé par l’argentin Juan Pablo Buscarini où l’on retrouve le casting biblique originel : Dieu, Noé, Sarah, Edith, Miriam et les autres... Il faut évidemment ajouter à tout cela les films consacrés au seul personnage de Noé, dont celui de Darren Aronofsky en 2014. C’est Russell Crowe qui y incarne le navigateur animalier, dans une fresque à la fois kitsch et spectaculaire où la séquence du Déluge est tout bonnement hallucinante...

Séquence reprise dans « Evan tout puissant », la comédie de Tom Shadyac en 2003 où c’est Steve Carrel qui se glisse sous la barbe de Noé dans une version contemporaine de l’histoire... Il y est un présentateur télé devenu politicien, contacté par Dieu pour bâtir une Arche afin de sauver ce qui peut l’être d’espèces animale sur une planète bientôt envahie par les flots...