READY PLAYER ONE

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Vous allez regarder un film dans quelques instants, et pas des moindres puisqu’il s’agit d’un film de Steven Spielberg : une experience cinématographique jamais anodine. Mais tout de même, en plus d’admirer son travail, essayez de vous amuser à noter toutes les références aux années 80 distillées ça et là au fil des images. Ceux qui ont tenté l’opération sont soit devenus fous, soit comptent encore !

Ready player one est plus que l’adaptation d’un célèbre jeu vidéo, c’est une ode à la liberté, à l’importance des relations humaines et aux rêves. L’histoire d’un ado embarqué dans une chasse au trésor dont le gros lot est la clef d’un monde virtuel illimité, convoité par une multinationale.

Au-delà de sequences visuellement hallucinantes, Spielberg a truffé son récit des petits cailloux qui peuplent son oeuvre depuis ses début : l’enfance, la solitude, ces autres mondes inconnus qui nous attirent tant… Un film majeur, sidéral et sidérant.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MATRIX (Rêve, réalité, fiction... Où se situe la frontière ? Qu'y a-t-il de tangible dans notre quotidien ? Laquelle de ces vies mérite-t-elle vraiment d'être vécue ?) ou encore TRON (Découvrir que votre jeu préféré est la porte ouverte vers un autre monde... Entrer dans ce monde... Y risquer vraiment sa vie...).

Evitons de perdre du temps : oui, Steven Spielberg est le plus grand des réalisateurs. Voilà, belle journée, à bientôt, en vous remerciant… Comment ça : faut étayer l’argumentation ? Heu, franchement, prenez la filmographie du bonhomme et convenez qu’il n’y a pas de déchet. Des films moins important sans doute mais rien de honteux.

Avec quelques autres (Lucas, Scorsese ou de Palma) Spielberg a révolutionné l’industrie du spectacle dans les années 70. Créateur du Nouvel Hollywood, destructeur d’ancien monde, le jeune Steven Allan Spielberg montre tout de son cinéma dès son premier film Sugarland express en 1974 : une famille décomposée, un combat contre le système, la recherche du bonheur. Devenu milliardaire, adulé par ses fans, metteur en scène des plus grands acteurs, enfin oscarisé, il reste ce gamin blessé par le divorce de ses parents, fasciné par ces étranges lumières scintillantes dans le ciel… Discuter avec Spielberg, croiser son regard clair et bienveillant, c’est être à chaque fois convaincu que talent et pouvoir ne sont pas forcément synonymes d’égo et dédain…

Cet homme-là a touché à tous les genres : le fantastique bien sûr comme dans Ready player one avec les indispensables E.T, Rencontre du 3e type ou Jurassic park. Les monstres avec Duel ou Les dents de la mer. L’aventure avec Indiana Jones. La guerre et ses ravages de La liste de Schindler à Il faut sauver le soldat Ryan, 1941, Empire du soleil ou Cheval de guerre. La politique avec Pentagon papers, Lincoln ou Munich. L’engagement citoyen avec La couleur pourpre ou Amistad. Et même l’animation avec Tintin ou Le bon gros géant. Parfois, derrière la futilité de Arrête moi si tu peux ou du Terminal, pointent des thématiques plus rudes. Jamais démonstratif, toujours construit comme un spectacle, les films de Steven Spielberg sont le témoignage d’un homme de son temps qui aura définitivement marqué son époque et l’histoire du 7e art…

La nostalgie, c'est quand même bien pratique. Ca nous offre l'occasion de nous replonger avec émotion dans nos vieux souvenirs d'enfance ou d'adolescence, de les enjoliver au passage et de pouvoir se la jouer vieux con en mode "c'était mieux avant !". Sauf que non, c'était ...

Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Steven Spielberg, c'est un peu à mes yeux un des plus grands héros du cinéma, une des plus grandes preuves que les films peuvent fournir du rêve en veux-tu en voilà. Le voilà qui s'attaque au sujet de la réalité virtuelle. ...

Que dire ? Que dire à part "C'est génial !" Que dire à part : "Il faut y aller putain ! Que dire à part : "Wouha !" Un petit "Merci Steven ?" Certainement. Car Ready Player One, c'était un fantasme absolu et, en même temps, une certaine forme de crainte. Celle que la ...