[REC] 3 : GENESIS

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Ayant bien compris qu’il ne faut jamais laisser une bonne idée inexploitée, le réalisateur espagnol Paco Plaza reprend pour la la troisième fois la formule qui a fait le succès de REC, le film d’horreur qu’il a réalisé avec Jaume Balaguero comme un reportage en temps réel. Cette fois, l’action commence en plein jour lors d’une cérémonie de mariage, dont l’atmosphère festive est bientôt perturbée par les effets d’un virus qui transforme ses victimes en zombies.

Alors qu’il avait commencé en caméra portée dans le style des précédents, le film revient très vite aux recettes du cinéma traditionnel pour orchestrer la résistance des survivants face à l’invasion des zombies.

Cette prise de distance vis-à-vis de la règle qui s’imposait jusqu’alors dans la saga Rec indique bien le nouveau parti pris: les gags abondent et l’horreur laisse la place à la parodie. La mariée s’empare d’une tronçonneuse, tandis qu’un personnage se rend compte que les zombies catholiques sont sensibles à la lecture de paroles pieuses, ce qui donne lieu à l’un des gags les plus drôles du film.  A l’évidence, on n’est pas là pour se prendre au sérieux.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SHAUN OF THE DEAD (Même approche comique d'un genre très visité) ou encore LA NUIT DES FOUS VIVANTS (Premier film du genre à établir cette situation où les autorités cherchent à contenir un virus dévastateur.).

REC  était le fruit de la collaboration de Jaume Balaguero et de Paco Plaza, qui avaient uni leurs forces pour raconter en direct, à la façon d’un reportage involontaire, les effets foudroyants d’un virus d’origine inconnue. L’obligation de rester dans les limites d’un immeuble placé en quarantaine, et la nécessité de continuer à filmer donnaient à REC une légitimité que peu de films du même genre avaient pu revendiquer. Le succès surprenant du film a incité ses auteurs à en réaliser un second, même s’ils avaient énergiquement affirmé le contraire à la sortie du premier. A la fin du second, ils ont également promis que c’était le dernier, mais lorsque Paco Plaza a soudain pensé à appliquer le principe au cadre familier d’un mariage, son sang n’a fait qu’un tour, et avec son scénariste, il a imaginé que le virus transformait les convives en zombies.

Très vite, le script a pris le ton de la parodie, justifiant l’abandon partiel des règles jusqu’alors établies. Le début du film est tourné en caméra portée, mais sitôt les zombies lâchés, le cinéma reprend ses droits. Le réalisateur raconte : « Il était très important de marquer la différence. Dans la deuxième partie, qui est aux antipodes du langage propre de la saga, nous avons utilisé des travellings, des grues, des steady-cams. »

Une autre entorse à la règle concerne la distribution. Alors qu’auparavant, les personnages étaient incarnés par des inconnus, Rec genesis a cette fois fait appel à quelques visages connus du cinéma espagnol, notamment Leticia Dorea et Diego Martin qui jouent les rôles principaux de Clara et Koldo, les mariés.

Dès le début, la satire s’impose lorsque le cousin du marié, chargé de filmer l’événement au caméscope, se réclame du cinéma vérité et de Dziga Vertov. Mais la référence la plus manifeste est à chercher du côté d’Alex de la Iglesia, et notamment Le jour de la bête pour son utilisation subversive de la culture catholique. La différence, c’est qu’ici, c’est seulement pour rire. 

Voilà, je boude. Rec 3, si différent de ces prédécesseurs. Il quitte le style faux-documentaire pour en venir a un style plus conventionnelle. J'en suis outré... Mais voilà, c'est la vie et je m'habitue. Espérons que Rec 3 demeure quand même un bon film bien effrayant!!! NON!!!!!! ...

Il est des personnes qu'on rechigne à inviter aux repas de famille. Mais il serait grossier de ne pas le faire. Tonton Victor est de celles-là. Alors on l'invite au mariage de Clara et Koldo pour qu'au moins, il casque pour un cadeau. Sorti de ça, Tonton Victor, avec ses blagues ...

Après avoir raflé quasi tous les prix à Gérardmer en 2008, [REC] premier du nom s'est fait connaître de manière plus mainstream avant de rejoindre la catégorie des films d'horreur cultes. Succès mérité tant il réussissait à mélanger habilement found foutange, jump ...