REMEMBER ME

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Un jeune homme de bonne famille qui a coupé les ponts avec sa famille tombe amoureux de la fille d’un flic prolo. Leurs parents et leurs origines sociales vont contrecarrer leur romance. Le synopsis de Remember me ressemble à celui de tous les Roméo et Juliette conçus depuis que William Shakespeare à écrit sa pièce. Sauf que tout est toujours question de contexte : le film d’Allen Coulter se déroule à New York à la fin de l’été 2001. Une toile de fond qui fait le basculer vers bien autre chose qu’un simple mélo, pour raconter comment l’Amérique a été irrémédiablement affectée par le premier événement marquant du XXIe siècle.

Certains cinéastes ont déjà donné leur point de vue sur la catastrophe du 11 septembre, que ce soit Oliver Stone avec World trade center ou Paul Greengrass avec Vol 93, Allen Coulter tente avec Remember me, un contrepoint en revenant sur l’impact des évènements sur des citoyens lambdas dont l’histoire et les traumatismes personnels percutent de plein fouet, mais par malheureuse coïncidence, la tragédie collective d’un pays.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LOVE STORY ou encore WORLD TRADE CENTER .

Remember Me est placé sous un inattendu chaperonnage, celui des séries télés. D’ X-Files à Six feet under en passant par Les Sopranos, le réalisateur Allen Coulter a dirigé des épisodes de celles qui ont renouvelé le genre ces dernières années. Auxquelles s’ajoute Lost, via la présence d’Emilie de Ravin, dans le rôle féminin principal du film.

Coulter n’a d’ailleurs jamais caché qu’il a voulu retrouver, dans sa mise en scène ou la construction narrative de Remember me, l’impact émotionnel et culturel de ces séries. Une démarche en adéquation avec la volonté du scénariste Will Fetters. Plus qu’un mélo dans les règles de l’art, lui voulait, avec ce film, évoquer la difficulté à devoir gérer dans son quotidien, les sentiments de colère et de tristesse face à un deuil, qui plus est quand il est provoqué par une situation à laquelle on est étranger.

Ecrire Remember me a aussi agi comme une thérapie personnelle pour Fetters, lorsque des années après un drame, les attentats du 11 septembre ont fait renaître chez lui un état dépressif. Le public américain ne l’entendra pas de cette oreille et rejettera le film, sans doute parce que les effets de ces attentats sont encore trop proches ou douloureux. Fetters jure que le film n’a finalement pas tant à voir avec le 11 septembre ; qu’il aurait pu tout aussi bien le situer après l’assassinat de Kennedy ou de la chute du mur de Berlin L’insuccès lors de sa sortie en salles de Remember Me reste toutefois étonnant quand on aurait pu supposer que Robert Pattinson, mégastar depuis Twilight, allait attirer les adolescents en masse. A l’époque où Coulter l’engage, le premier Twilight n’était pas encore sorti. Le réalisateur s’apercevra de la popularité soudaine de son acteur quand elle a provoqué une autre chute que celles des Twin towers : Pattinson ayant voulu fuir des fans et paparazzis insistants un jour de tournage s’est fait renverser, heureusement sans gravité, par un taxi.

Je me suis senti obligé d'écrire une critique sur ce film. Pourquoi ? Parce que je trouve injuste, véritablement injuste ce traitement de défaveur qu'on lui porte juste parce que Pattinson est le personnage central. Oui, Pattinson est le héros, trololo, Twilight, Edward tout ...

Je m'attendais à un teen-movie. Comédie américaine avec des pompom girls et des sportifs ou alors à une comédie romantique à la Meg Rian. Ben loupé... Contrairement à ce que j'ai pu lire dans d'autres critiques, je ne suis pas fan de Pattinson que je n'ai pas du tout trouvé ...

Robert Pattinson joue dans un nouveau film, ça y est tout le monde monte sur ses grands chevaux que ce soit les jeunes filles en fleurs hystériques ou les cinéphiles radicaux, mais au final personne laisse sa chance au film et à l'acteur. Alors oui c'est l'acteur de Twilight, ...