SALSA FURY

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Sorti en Grande-Bretagne le jour de la Saint Valentin 2014, Salsa Fury retrace l’épopée de Bruce Garrett, un quadragénaire qui, malgré quelques kilos en trop et pas assez de confiance en lui, est secrètement, mais absolument, passionné de Salsa, cette danse d’origine espagnole, au confluent de plusieurs genres musicaux, d’où son nom qui, en espagnol, signifie : « sauce ».

En fait, ancien danseur prodige, il avait abandonné sa passion une vingtaine d’années plus tôt, à cause d’un danseur rival. Mais, aujourd’hui, sa rencontre avec la belle Julia, dont il est tombé éperdument amoureux, lui redonne goût aux rythmes latino-américains ainsi que le courage d’abandonner le morne train-train qu’est devenu son existence.

Salsa Fury est le premier film de l’Anglais James Griffiths qui, jusqu’en 2014, s’était illustré à la télévision, après la réalisation de courts métrages, dont l’un deux avait reçu le prix du meilleur court métrage britannique du Festival international du film d’Édimbourg 2007.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SALSA (JOYCE BUNUEL , 2000) (Passionné de Salsa, le grand pianiste classique Rémi Bonnet va devoir se transformer en Cubain (UV et faux accent) pour se faire accepter...) ou encore JIMMY GRIMBLE (2001) (Le jeune Jimmy, lui aussi, a une passion, le foot. Mais lui aussi manque de confiance en lui. Cependant, un jour, tout va changer...).

C’est le comédien britannique Nick Frost qui, non seulement, accepta d’incarner Bruce, le héros du film que vous venez de voir, mais qui, en plus, coproduisit le film, comme il l’avait fait, une première fois, pour le Dernier pub avant la fin du monde, l’ultime film de la trilogie parodique d’Edgar Wright, dont il était l’interprète principal aux côtés de son complice Simon Pegg – qui fait une courte apparition au volant d’une voiture dans Salsa Fury. C’est avec le premier film de cette trilogie, Shaun of the Dead, que Nick Frost avait fait ses débuts au cinéma en 2004. Cinq ans plus tard, parallèlement à d’innombrables prestations télévisuelles, on le retrouvait en animateur radio – déjà bien enveloppé ! – dans les studios de « Radio Rock », cette radio pirate émettant d’un bateau en pleine mer du Nord, dont Good Morning England, de Richard Curtis, racontait l’épopée.

Dans le même bateau s’était embarqué le comédien et humoriste irlandais, Chris O’Dowd, qui joue le rôle de Drew dans Salsa Fury. Après avoir fait des études de sociologie à l’université de Dublin, O’Dowd s’était inscrit à l’Académie de Musique et d’Art Dramatique de Londres. C’est en 2006 que la série The IT Crowd, dont il était la vedette, le révèlera au grand public. Il y jouait le rôle d’un geek maladroit, gaffeur et paresseux, employé au service informatique d’une importante entreprise londonienne. Pour ce rôle, il fut deux fois nommé au festival de télévision de Monte-Carlo et deux fois au BAFTA du meilleur acteur de comédie.

C’est à la comédienne américaine Rashida Jones, fille cadette de l’immense musicien et producteur Quincy Jones, que James Griffiths proposa le rôle de Julia. Née en 1976 à Los Angeles, elle avait fait ses débuts à la télévision, à l’âge de 21 ans, dans le premier épisode de la série le Dernier parrain, adapté du livre de Mario Puzo, mais sans rapport avec la saga de Coppola. Depuis, on l’a vue notamment dans des comédies telles que les Ex de mon mec, face à Brittany Murphy, Holly Hunter et Kathy Bates, ou Top Cops, avec Bruce Willis, mais, aussi, dans Social Network, de David Fincher, où elle était la jeune associée de l’avocat défendant l’inventeur de Facebook, Mark Zuckerberg, alias Jesse Eisenberg.

Salsa Fury (ou Cuban Fury en VO) est un film sorti en 2014 et réalisé par James Griffiths. Au casting, nous retrouvons Nick Frost (Bruce Garett), Rashida Jones (Julia), Chris O'Dowd (Drew) ainsi que Ian McShane (que j'ai connu dans les Piliers de la terre, très bonne série), ...

[Vu en VO sous-titré anglais] Mariage réussi de la comédie (à l'anglaise) simple mais efficace avec le rythme enflammé de la salsa. Le scénario est concis et pas forcément novateur dans les grandes lignes, mais l'on s'attache facilement aux différents protagonistes. Le ...