SAUVEZ WILLY 4 : LE REPAIRE DES PIRATES

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Avant toute chose, il importe de préciser que Sauvez Willy 4, contrairement à ce que le chiffre à la suite du titre pourrait laisser penser, est en fait un « reboot » de la série des Sauvez Willy. En clair, cela signifie qu’il s’agit d’une histoire complètement nouvelle dans laquelle on ne retrouve aucun personnage des précédents films.

Adieu donc Jesse l’ado rebelle et bonjour Kirra l’adorable fillette qui se retrouve forcée de quitter son Australie natale pour passer six semaines chez son grand-père en Afrique du Sud. Attendez-vous donc à voir quelques-uns des plus beaux paysages de la planète en plus d’une jolie histoire. Cela dit, au-delà des thèmes chers à ce type de film, à savoir les liens d’amitié que l’on peut tisser avec un animal qui parleront à tous les enfants, le scénario se penche aussi avec sensibilité sur des rapports familiaux un peu plus complexes, en abordant par exemple les questions de culpabilité, de cupidité et de pardon.

A ce titre, Sauvez Willy 4 est un vrai film familial qui ne trahit par ailleurs jamais le fait qu’il ne s’agisse pas d’une production pour le cinéma, mais d’un direct-to-DVD. A vrai dire, vu sa qualité générale, de ses acteurs avec Beau Bridges en papy grognon à ses effets spéciaux irréprochables, le film aurait très bien pu sortir en salles.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver SAUVEZ WILLY ou encore LOCH NESS .

Sauvez Willy 4 a été tourné dans la région de Cape Town en Afrique du Sud. Le lagon où Willy se retrouve piégé après la tempête se situe à Strandfontein Beach, juste au sud de la ville. Le décorateur a donc profité de la promenade qui existait déjà à cet emplacement pour y construire une partie du parc d’attractions du grand père Gus. Il a aussi fait venir quelques manèges rouillés, des cabanes en bois aux couleurs vives et un bar de plage qui ont constitué le décor principal du film.

Concernant les effets spéciaux, c’est bien simple, il n’y a pour ainsi dire pas un seul vrai orque dans le film, à l’exception de quelques plans où ils sont en groupe en pleine mer. En fait, fidèle au message du film qui dit que les mammifères marins sont mieux en liberté, l’équipe du film ne voulait pas faire appel à un animal dressé. Ils ont donc eu recours au nec plus ultra en matière d’animatronique, c’est-à-dire qu’il s’agissait le plus souvent d’une sorte de marionnette géante ultra sophistiquée. Et aussi aux images de synthèse pour les actions plus complexes.

A propos de la petite Bindi Irwin, qui interprète son premier rôle au cinéma avec le personnage de Kirra, elle était tout de même habituée des médias puisque qu’elle est la fille du présentateur australien Steve Irwin. Si son père n’est pas très connu en France, son émission CROCODILE HUNTER était extrêmement populaire dans les pays anglophones. Il est mort en 2006 à la suite de blessures infligées par une raie lors d’un tournage dans la grande barrière de corail en Australie.