Sous les jupes des filles

SOUS LES JUPES DES FILLES
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Name: Sous les jupes des filles (2014)
Released: 2014
Duration: 112mn
Cast: Alice Belaïdi, Audrey Dana, Audrey Fleurot, Géraldine Nakache, Guillaume Gouix

De
Audrey Dana
2014
112 mn

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Ce film n’est pas disponible

DANS LE MÊME GENRE

Audrey Dana

2014

112 mn

Le casting est impressionnant mais les femmes valent au moins ça.

11 femmes, 28 jours soit un cycle menstruel. Elles ne se connaissent pas ou alors si, plus ou moins, de loin, par hasard ou de vue, mais ces femmes ont toutes en commun d'être du genre féminin. De vivre les mêmes tracas du quotidien en ayant chacune leur personnalité. Tour à tour charmeuse, drôle, en colère ou joyeuse, elles sont une et toutes les femmes à la fois.

Ce film n’est pas disponible

DANS LE MÊME GENRE

Comédie
France
Tous publics
VF - HD

Réalisé par

Audrey Dana

Avec

1 MIN AVANT

2 MIN APRÈS

LES AVIS SENS CRITIQUE

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1 MIN AVANT

Sorti à la suite des Gazelles de Mona Achache avec Camille Chamoux, Sous les jupes des filles est un film de filles, avec des filles, pour les filles, et aussi un peu pour les garçons, qui met en exergue les qualités, la folie intrinsèque, la beauté mais aussi les défauts de nous les femmes, nous, le charme.

Sous les jupes des filles d’Audrey Dana, c’est le portrait de onze nanas sur 28 jours, soit un cycle menstruel. Tour à tour drôles, intelligentes, belles, sarcastiques, excédées, excitées ou encore franchement énervées, ces filles sont comme un échantillon de la diversité qui se trouve en chacune. Onze femmes pour finalement n’en incarner qu’une et en même temps toutes les autres : vous, moi, etc.

Mais le grand atout du film, c’est son casting qui ferait pâlir plus d’un réalisateur français. On y retrouve, notamment, Vanessa Paradis, Isabelle Adjani, Géraldine Nakache, Alice Belaïdi, Laetitia Casta ou encore Alice Taglioni. Que des atouts charme pour un film qui, s’il ne se veut pas féministe, est 100% œstrogène.

Dans le même genre vous pouvez trouver CE QUE PENSENT LES HOMMES DE KEN KWAPIS (Film choral lui aussi, le long métrage de Ken Kwapis multiplie les points de vue pour parler de la femme, de l'homme et des relations actuelles.) ou encore LES GAZELLES DE MONA ACHACHE (C'est quoi une femme au XXIe siècle? Tentative de répondre là aussi.).

Perrine Quennesson

CHRONIQUEUR

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2 MIN APRÈS

Phénomène lors de sa sortie en salles, Sous les jupes des filles a fait un carton en terme d’entrées. Et la raison semble plutôt évidente : le casting. Il ne se passe pas une seconde de ce film sans qu’une personnalité franchement connue ne vienne montrer son minois pour jouer, souvent, un rôle à l’opposé de son image. C’est le cas notamment de Laetitia Casta dont la sensualité traditionnelle est contrebalancée ici par des problèmes intestinaux. Ou encore Alice Belaïdi, que l’on a plus l’habitude de voir en douce petite frappe, qui joue ici, une fille douce, certes, mais aussi une sorte de sainte tant ses actions sont désintéressées. Et la liste est longue. Et ce contre-emploi a évidemment contribué au succès du film.

Et pourtant, la critique n’a pas été tendre avec le film d’Audrey Dana. Pour deux raisons. Déjà parce qu’il succédait aux Gazelles, dont le casting est certes moins prestigieux mais qui, en partant d’un portrait de femmes modernes offre un regard sur toute une génération. Et surtout pour son propos plutôt ambigu sur les femmes. En effet, la réalisatrice s’est beaucoup défendue en interview de faire un film féministe. Si elle confirme que son long métrage est bien une forme de militantisme, elle réfute le terme de féminisme car trop chargé de sens, selon elle. Une différenciation qui ne lui sera visiblement pas vraiment pardonné par la presse spécialisée.

Et pourtant, elle n’a pas complètement tort, Audrey Dana. Son film n’est pas féministe, il ne vient pas défendre la cause des femmes. Mais il n’est pas non plus là pour les enfoncer. Il met plutôt en exergue les traits communément reconnus comme étant féminins, des clichés, des stéréotypes et s’en amuse, tourne autour, les détourne, voire, au contraire, les assume jusqu’à les tirer vers l’absurde. Le but de l’actrice/réalisatrice, comme elle l’explique en interview, était bien de pousser le curseur dans l’excès afin de déculpabiliser une gent féminine ici secouée car plus habituée à être utilisée comme faire-valoir dans les films que comme sujet.

Perrine Quennesson

CHRONIQUEUR

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