SPIDER-MAN

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Aujourd’hui, il ne se passe plus un été sans qu’un ou plusieurs super héros débarquent sur les écrans, de l’écurie Marvel (avec Spider-Man, donc, mais aussi Hulk, Iron Man, et j’en passe) à l’écurie DC Comics (principalement Superman et Batman, mais aussi les Watchmen) en passant par les indépendants (parmi lesquels le Frelon Vert ou encore Judge Dredd).

Mais pourtant, celui qui a véritablement lancé cette mode au début de l’été 2002, c’est Peter Parker, alias Spider-Man, grâce au regard visionnaire du réalisateur Sam Raimi. Et pourtant, ce n’était pas gagné car l’adaptation ciné des aventures du tisseur de toiles est restée bloquée plus de 25 ans dans ce que les instances hollywoodiennes appellent le « Development Hell », soit « L’enfer du développement », soit un embrouillamini inextricable dans lequel plusieurs parties affirmait détenir les droits sur le personnage. En résumé, donc, la MGM et la Columbia ont finalement rétrocédé à l’autre les parts qu’elles avaient chacune dans les personnages de James Bond et l’homme araignée en 1999, permettant ainsi la mise en chantier officielle de Spider-Man en 2000.

Cela dit, si elle a été contrariée et pleine de rebondissement, la longue période de gestation du film aura aussi été bénéfique, puisqu’elle a permis d’attendre que les effets spéciaux fassent des progrès considérables afin d’offrir aux spectateurs un spectacle sans faille.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LES 4 FANTASTIQUES ou encore DARKMAN .

Avant de devenir une icône du grand écran, Spider-Man a eu plusieurs pères, à commencer par Stan Lee et Steve Ditko qui ont créé le personnage en 1962, pour son apparition dans le numéro 15 de la revue Amazing Fantasy. Peter Parker était alors un simple adolescent, orphelin, élevé par son oncle Ben et sa tante May, et dont le sentiment de rejet et de solitude ont joué pour beaucoup dans l’identification des jeunes lecteurs qui suivaient ses aventures.

Le personnage a été dessiné par de nombreux artistes par la suite, mais c’est sous la plume de Todd McFarlane, le créateur de Spawn, qu’il connaît des records de vente en 1990. Côté cinéma, Spidey est passé entre les mains de plus d’une dizaine de scénaristes entre 1985 et 2000, le plus prestigieux étant James Cameron qui était à un moment attaché à la réalisation du film. C’est d’ailleurs dans le traitement du réalisateur d’AVATAR et TITANIC qu’est apparue l’idée que Peter Parker secrétait lui-même les toiles qu’il utilise en lieu et place du lanceur mécanique de la bande dessinée originale. Il est par ailleurs de notoriété publique que le scénariste David Koepp, pourtant crédité seul au générique du film de Sam Raimi, a largement utilisé le document de 47 pages écrit par Cameron pour sa première version du scénario.

Enfin, Sam Raimi, le réalisateur de la trilogie avec Tobey Maguire dans le rôle-titre doit lui aussi être considéré comme l’un des nombreux pères de Spider-Man. On lui doit également un autre film de super héros, DARKMAN, même s’il n’est adapté d’aucune bande dessinée. Pourtant, tous les éléments de réalisation du futur SPIDER-MAN sont là, de la caméra virtuose à ce mélange unique de noirceur et de légèreté qui ont fait depuis sa signature.

J'ai très peu l'habitude d'aller au cinéma chaque année. D'autant que j'ai du mal avec les franchises de cinéma qui s'étirent dans la durée, type Fast and Furious, Star Wars ou Pirates des Caraïbes. Seul James Bond fait exception. Alors quand il s'agit de sagas sur des super ...

La scène débute au bout d'1h45mn et 50s de projection, après que Spider-Man a déposé le cadavre du Bouffon Vert/Norman Osborn chez lui, sous les yeux de son fils Harry. Tout commence par un fondu enchaîné (maison des Osborn/cimetière) mêlé à un panoramique vertical ...

Que ça nous plaise ou non, Spider-Man premier du nom à changé la face du cinéma depuis sa sortie en salle. Il est clair que aujourd'hui le cinéma ne serait pas le même sans le film de Raimi. X-Men a relancé la vague des super héros mais c'est bien ce film qui les a popularisés. ...