ST. TRINIAN'S : PENSIONNAT POUR JEUNES FILLES REBELLES

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"Jusqu’où seriez-vous prêts à aller pour sauver votre école de la faillite ?" A cette question, on estime à 96,78% le nombre d’élèves français répondant : « heu, pas bien loin » ! En Angleterre, où l’éducation a valeur de religion, c’est une autre histoire…

Le film que vous allez maintenant découvrir vous ouvre les portes de la prestigieuse Saint Trinian’s School, établissement réputé, réservé aux jeunes filles. Derrière ses vénérables murs, un système très novateur et progressiste, (au pays pourtant conservateur de sa gracieuse Majesté), propose de faire de l’émancipation et de la liberté d’expression une véritable méthode éducative… 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA PART DES ANGES (Apprendre (la vie ou les cours) en volant (un tonneau de whisky ou un tableau) : ces deux films démontrent que les méthodes éducatives sont déclinables à l'infini !) ou encore LE CERCLE DES POETES DISPARUS (Se battre pour un des ses enseignants ou pour son établissement scolaire peut pousser à toutes les extrémités : la rébellion ou le vol...).

Les amateurs cinéphiles des productions britanniques auront sans doute reconnu dans le film que vous venez de voir l’intrigue de The belles of Saint Trinian, sorti en 1954 et réalisé par Frank Launder. Normal, Saint Trinian’s, pensionnat pour jeunes filles rebelles en est le remake ou plutôt la nouvelle version. Launder fut un scénariste et un metteur en scène en vogue de l’autre côté de la Manche dans les années 40 et 50, à l’origine de bluettes comme Ceux de chez nous, L’étrange aventurière ou Le lagon bleu. Mais sa pièce maîtresse c’est évidemment Saint Trinians, basé sur une bande-dessinée  créée par Ronald Searle en 1941. Un succès immédiat qui fit sa gloire et sa fortune et lui valut des propositions venues d’Hollywood, pour des génériques aisément reconnaissables de films comme Ces merveilleux fous du volant et leurs drôles de machines en 1965. Un œuvre qui a depuis inspiré des talents aussi emblématiques du cartoon que Matt Groening, (le créateur des Simpsons) ou chez nous Joan Sfarr…

En se lançant dans cette version 2007, Oliver Parker et Barnaby Thompson voulaient faire de « Saint Trinian’s, pensionnat pour jeunes filles rebelles » une ode à la liberté et la folie. D’où l’idée du vol du tableau de Vermeer et la participation à l’émission de télévision "School challenge". L’idée pour le tandem était de surfer sur cette mode ou ce mythe de l’argent facilement gagnable, servant désormais dans l’imagerie populaire, de remède à tous les maux et malheurs.

Vous aurez également au passage remarqué la présence au générique du film de la fine fleur des comédiens anglais, au premier rang desquels Ruppert Everett, gratifié d’un double rôle d’anthologie, dont celui de Camilla Fritton. Une femme, comment dire, typiquement so british dont la garde-robe, l’attitude et le brushing ne sont pas sans rappeler, (et ça ne doit rien au hasard !), la divine Duchesse de Cornouailles, épouse du prince de Galles, Camilla Parker Bowles…

Le film ne restera pas dans les mémoires, c'est certain (excepté la musique du générique de fin qui me trotte dans la tête depuis bientôt 3 mois) mais malgré ça ce film a été un vrai plaisir pour moi. Ce film respire la bonne humeur, des acteurs qui ne se prennent par ...

Pas mal, vraiment drole meme ! J'ai aime le style des filles et Ruppert Everett dans le role de Camilla Fritton, hilarant quand meme. En fan incontestable de Colin Firth, je l'ai aime aussi, na lol Non vraiment, drole, sympa, pas un chef d'oeuvre mais ca se laisse regarder. ...

Comédie délirante, à prendre au deuxième degré pour passer un bon moment. De franches rigolades sont au rendez-vous, surtout grâce à Rupert Everett qui joue, en plus de son rôle masculin, la directrice aux dents de cheval et à la voix éraillée, un délire déjanté et ...