SUPERCONDRIAQUE

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Vous connaissez l'expression qui dit que la petite bête ne peut pas manger la grosse ? Eh bien le héros du film qui va suivre est exactement persuadé du contraire ! Pour lui, les microbes sont une menace mortelle et tout contact avec eux peut se révéler fatal…

Evidemment, sa vie est devenue un enfer : une bise, une main serrée, un digicode sans parler d'une relation amoureuse : le moindre geste du quotidien peut se transformer en péril ! Pour son 4e film de réalisateur, Dany Boon a mis en scène une farce qui vous réserve bien des surprises car une fois exposé ce principe du type asocial qui refuse tout rapport avec autrui, le scénario bascule vers le thème de l'identité, de la romance mais aussi du film d'action…

Autour de Dany Boon, (devant et derrière la caméra une nouvelle fois), vous reconnaîtrez son complice de Bienvenue chez les ch'tis, Kad Merad et celle qui est la révélation et l'atout charme de Supercondriaque, Alice Pol…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MAFIA BLUES (Quand le médecin doit dépasser le seuil de ses compétences et se transformer en confident de son patient. Billy Crystal pour Robert de Niro, Kad Merad pour Dany Boon : l'ordonnance sera sévère !) ou encore L'AVENTURE INTERIEURE (Affronter les microbes pour en sortir plus fort ! Réduit à la taille minuscule ou face à des soucis géants, les héros des deux films font le spectacle...).

Si l'on fait les comptes, en additionnant les entrées de "La maison du bonheur", "Bienvenue chez les ch'tis", "Rien à déclarer" et Supercondriaque, on arrive à un chiffre qui donne le tournis et force le respect… En quatre films, le metteur en scène Dany Boon a attiré plus de 35 millions de spectateurs dans les salles françaises. Si l'on ajoute à ce total les entrées de ces films de comédiens, on passe allègrement la barre des 50 millions ! Et je ne vous parle pas du score de tous ces long métrages, parfois, bien au-delà de nos frontières, notamment en Chine…

N'en déplaise à certains, cet artiste-là est un des plus populaires auprès du public depuis Louis de Funès et Bourvil. Du premier, il a d'ailleurs hérité cette capacité à jouer avec son corps, truffant ses performances de mimiques et de bruits divers. Du second, il cultive le don de faire aussi transparaitre la gravité sous l'humour le plus débridé… Dany Boon vient de la scène, du mime plus exactement. C'est dans des petits cabarets qu'il a appris son art et décortiqué ce que le public attendait, ce à quoi il était ou pas réceptif. Fan de Raymond Devos et d'ailleurs adoubé par lui comme son héritier, il aborde souvent dans ses spectacles des univers délirants, proches de la folie.

Une inspiration qui apparaît aussi dans ce Supercondriaque que vous venez de voir, où Dany Boon reforme le tandem gagnant des Ch'tis avec Kad Merad. Leur complicité est évidente dès leurs premières scènes en commun : c'est clair, le duo se connaît, se renvoie la balle et se comprend sans qu'il y ait besoin de travailler ou de trouver des artifices. Entre eux deux, la découverte du film s'appelle Alice Pol. Cette ravissante comédienne obtient là son tout premier grand rôle et au-delà de son charme, elle réussi à trouver sa place entre les deux bulldozers, sans être écrasée par la puissance de ces machines à rire. Vous l'aviez peut-être croisée auparavant dans des comédies bien troussées comme Vilaine, Les émotifs anonymes ou Un plan parfait, déjà avec Dany Boon…

Un nouveau Dany Boon! Moi qui ne l'aimais pas.. Il m'a convaincu du contraire! -1 Pour le dernier tiers du film. Moins drôle, très convenu et une fin plus qu'attendue, évidemment. -1 Pour le côté "marque de fabrique". J'en ai marre que Dany Boon fasse du Dany Boon et Kad ...

La comedie populaire qu'on adore detester. Le duo boon/merad est de retour avec son lot de faux bons sentiments, préjugés, galerie de portaits surjoués MAIS de la bonne grosse vanne, du comique de situation et surtout une histoire (réchauffée) bien écrite et non dévoilée ...

Dany Boon nous livre ici une très bonne comédie. Supercondriaque, qui réunit une nouvelle fois le duo Boon/Merad, est vraiment drôle. En s'appuyant sur un super casting, ce film nous fait rire pendant 1h45 à travers l'hypocondrie. Alice Pol, qui signe son premier rôle principal ...