WONDER WOMAN

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Non, un super héros n'est pas qu'un amas de muscles gonflé à un super pouvoir ! Il existe plus fort que Batman ou Superman : Wonder Woman, une créature féminine sublime et invincible, inventée directement par Zeus, le dieu des dieux, et parvenue jusqu'au XXIeme siècle par un mystère spatiotemporel dont seuls le cinéma et la littérature ont le secret.

Dans la réalité, Wonder Woman est née en décembre 1941 de l'imagination du psychologue et conseiller éditorial de All American Publications : William Moulton Marston. Lassé des super-héros masculins, il prétend à "un modèle de féminité forte, libre et courageuse, pour lutter contre l'idée que les femmes sont inférieures aux hommes". Ce qu’incarne à la perfection Diana-Wonder Woman, guerrière amazone aux pouvoirs ultra-puissants.

Comprendre d’où elle tire ses capacités exceptionnelles nécessite une explication de texte. Elle sera fournie dès le début du film de Patty Jenkins, construit en un long flash-back. Diana retrouve une photo en noir et blanc et se souvient.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver WONDER WOMAN / ÉDITION COMMÉMORATIVE (Parce que ce dessin animé revient en détail sur la genèse de Wonder Woman, et bien sûr sur ses pouvoirs) ou encore BATMAN THE DARK KNIGHT (Un autre film de superhéros aux superpouvoirs en lutte dans le monde d'aujourd'hui).

Elle se souvient de son enfance, seule petite fille de l’île isolée de Themyscira sur laquelle règne sa mère Hippolyta. Là, ne vivent que des femmes qui s’entraînent au combat pour être prêtes à lutter contre la fureur d’Arès, le Dieu de la guerre. Sa colère leur parvient quand le pilote américain Steve Trevor s’abîme en mer. Rompant le pacte et l’écran qui les isolent du monde, Diana sauve l’aviateur. Il lui apprend alors que le monde est plongé dans un chaos majeur, la première guerre mondiale et qu’il a pour mission, en tant qu’espion, de déjouer les funestes desseins de généraux allemands. Il doit donc retourner sur le front. Diana, déterminée à calmer ce qu’elle pense être la colère d’Arès, l’accompagne. Et voilà donc qu’elle découvre un autre monde quand celui-ci va devoir se frotter à ses supers-pouvoirs.

Le premier atout de ce film spectaculaire – le premier de super-héros réalisé par une femme – est l’anachronisme des situations. Diana a vécu complètement recluse et Trevor l’aide à se frayer un chemin dans l’Europe du début du XXeme siècle. Sa tenue de guerrière, une sorte body en cuir fortement ceinturée, est inadéquate à la vie londonienne, mais elle trouve impossible de se battre en jupe longue. Sa naïveté et sa découverte des humains est même le ressort narratif principal de ce film d’action, sa quête éperdue d’amour ce qui lui permettra de remplir sa mission.

Portée par des combats homériques et les effets spéciaux en rapport, cette adaptation signée Patty Jenkins, la réalisatrice de Monster et de nombreuses séries TV, est aussi une romance touchante entre l’humain Trevor et la surprenante Diana. Etonnamment, c’est une inconnue, l’actrice israélienne, Gal Gadot, qui l’interprète, après que le tout Hollywood a été pressenti. Face à elle, Chris Pine (Trevor) n’est autre que le Captain Kirk des nouveaux Star Trek. Wonder Woman est déjà apparue sur grand écran, dans des dessins animés, dans des films de la Ligue des Justiciers (Batman vs Superman par exemple) et bien sûr dans la version télévisée de 1975 qui a révélé Linda Carter.Un succès tel qu’il ne peut qu’engendrer bien sur une Wonder Woman 2.

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