THE SON

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Dans « The son », sorti en 2023, le cinéaste convoque deux acteurs américains à la maturité généreuse, Hugh Jackman et Laura Dern, pour se déchirer dans un drame de la séparation. 

On aura aussi le bonheur de retrouver dans le rôle du grand-père ingrat, le grand Anthony Hopkins. Dans la flamboyance d’une Amérique en perte de valeur, un petit français vient brandir les vertus de l’amour familial. So cute. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver KRAMER CONTRE KRAMER DE ROBERT BENTON (1979) (Dustin Hoffman veut garder son fils après la séparation d'avec sa femme. Un combat de divorcés commence où la part de la mélancolie, de la maladresse et de la colère exposent l'enfant à une plus grande souffrance. Grand film sur le déchirement avec, bien sûr, Meryl Streep au sommet.) ou encore A L'EST D'EDEN DE ELIA KAZAN (1955) (James Dean, incarnation de l'adolescence douloureuse, est en pleine errance et dans un conflit d'amour/haine avec son père. Un grand film d'Elia Kazan avec un acteur mythique victime de sa propre destinée tragique.).

Au départ, Zeller avait connu le succès sur les planches avec la pièce « Le fils » (2018) qui clôturait une trilogie sur la famille : « La mère » (2010, crée par Catherine Hiegel), « « Le père » (2012 crée par Robert Hirsh). « Le fils »  (2018 avec Yvan Attal et Rod Paradot)  qui a permis à l’écrivain d’être l’auteur français le plus joué au monde, est donc la matrice de « The son ». Il faut préciser que la scène avec Anthony Hopkins n’existait pas dans le texte d’origine et que l’auteur l’a écrite spécialement pour son acteur fétiche.

Phénomène rarissime, c’est Hugh Jackman qui, après avoir vu « The father », a démarché le cinéaste afin de tourner dans « The son ». Comment dire non à Wolverine quand il a l’humilité de vouloir jouer un homme ordinaire ? Et Zeller, comme un vieux routier, n’a pas voulu faire de lecture au préalable, et s’est même amusé pendant le tournage à enregistrer des scènes qu’il prétendait répéter. Le principe naturaliste devait primer à ses yeux. Tourné à Londres, le film reste une production moyenne au service de stars. Et parmi les stars, il faut désormais compter avec le frenchie Florian Zeller. 

S'il y a une chose dont je suis sûr, avec The Son, c'est qu'il sera moins bien reçu que The Father et que le réalisateur ne fera pas un nouveau best Zeller.Parce que le film ne bénéficie plus de l'effet de surprise et que, de toutes façons, ici, la foudre ...

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