THE WIZ

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Une gentille institutrice black avec le coeur sur la main est emportée par une tornade et se retrouve dans un étrange pays. Non ce n’est pas un nouvel avatar de « Twist », c’est « The wiz » de Sidney Lumet (1978). Traduction littérale : « le magicien ».

Quel est le magicien le plus célèbre de la littérature et du cinéma ? Celui d’Oz. Ça tombe bien il s’agit d’une adaptation, non pas du livre, mais de la comédie musicale montée à Broadway. Bref un film chanté et dansé avec une alternance de comédie et de show. Et le casting d’artistes afro américain, selon la terminologie politically correct, est alléchant.

C’est d’abord Diana Ross dans le rôle de Dorothy, Michael Jackson dans celui de l’épouvantail, et Richard Pryor en magicien. Et puis toute l’emphase, les danseurs, les décors enchantés ou inquiétants, de la machine à rêver de la comédie musicale américaine new yorquaise. Commencez donc à claquer des doigts.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver THE BLUES BROTHERS (Parce que cette comédie endiablée bénéficie d'invités musicaux légendaires comme Aretha Franklin, James Brown, Cab Calloway, Ray Charles...) ou encore OZ, UN MONDE EXTRAORDINAIRE (Parce que cette étonnante suite du "Magicien d'Oz" produite par Francis Ford Coppola a terrifié des générations d'enfants (Dorothy y est enfermée dans un asile psychiatrique).).

« Le magicien d’Oz » a été publié en 1900, il est signé de l’américain Lyman Frank Baum. La saga a enchanté tous les enfants d’Amérique et les cinéphiles se souviennent du film de Victor Fleming avec Judy Garland (1939). Puis il y eut la fastueuse comédie musicale dont s’inspire le film, crée au Majesty Theater à Broadway en janvier 1975, avec Stephanie Mills dans le rôle de Dorothy. Ce sera un succès colossal avec 1672 représentations, ce qui amènera le département cinéma de la Motown d’en acheter les droits. Il s’agissait bien sûr d’en faire un véhicule pour Stephanie Mills.

C’était sans compter sur Diana Ross qui fit un intense lobbying pour avoir le rôle. Non seulement c’était une énorme star mais elle mit dans la balance la garantie de convaincre son jeune ami Michael Jackson de participer à l’aventure (bien qu’il n’ait jamais fait de cinéma). Pendant ce temps-là le futur cinéaste Joel Schumacher écrivait le script et activait ses contacts dans la mode -où il avait débuté sa carrière-pour fournir les centaines de costumes du film. John Badham fut le premier réalisateur associé au film. Mais il quitta l’aventure en déplorant que Ross, qui avait 33 ans, ne pouvait incarner une adolescente.

Sidney Lumet fut alors engagé essentiellement parce qu’il avait la réputation de ne jamais dépasser le temps de tournage et de respecter le budget. Ce fut son seul film musical. Le film connut quelques déboires climatiques et techniques dans ses tournages en extérieurs, voire en studio, contraignant à amputer des séquences ou à carrément y renoncer. A croire qu’il était maudit. Finalement l’addition finale de 24 millions de dollars en fit le film le plus cher jamais tourné à New York, à l’époque. Ce fut un flop qui ne rapporta que 13 millions de dollars. Depuis il est considéré comme une œuvre majeure du grand kitsch des seventies, donc une référence. Et puis il y a l’éternel enfant Michael, qui joue les épouvantails avec un faux nez…

Variante du magicien d'oz de flemming celle de Lumet n'en est pas moins déplaisante pour les amateur de musique puisque ce sont en grande majorité des chanteur de la motown qui joue telle le jeune michael jackson en épouventail qui sort vraiment du lot à l'inverse de diana ...